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Toulouse-Blagnac : 5 nouveautés cet hiver

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Le réseau de l’aéroport de Toulouse-Blagnac s’enrichit de cinq nouvelles destinations durant la saison hivernale : Tel Aviv, Budapest, Luxembourg, Tanger et Oujda, pour un total de 73 lignes régulières.

L’une des nouveautés les plus marquantes du nouveau programme Automne-Hiver 2019-2020 dans l’aéroport toulousain est selon son gestionnaire ATB l’ouverture d’une ligne directe vers Tel Aviv par la compagnie aérienne low cost easyJet. Le retour d’une liaison entre Toulouse et la « Ville blanche était attendue par tous celles et ceux qui y ont des attaches familiales, un intérêt professionnel ou personnel », et qui bénéficieront d’un vol sans escale entre la France et Israël 2 fois par semaine (mardi, samedi). La compagnie orange ouvre également une liaison sur Agadir, au Maroc, avec 3 vols hebdomadaires (mardi, jeudi, dimanche). Cet automne, easyJet a choisi de remplacer deux Airbus A319 de sa base toulousaine par des A320 de plus grande capacité et au rayon d’action plus large, ce qui lui permet d’ouvrir désormais des destinations moyen-courrier telles qu’Israël.

Une autre compagnie majeure profite de l’automne pour accentuer son implantation à Toulouse-Blagnac : Ryanair vient de mettre en service sa base opérationnelle, avec de nombreuses ouvertures de lignes à la clé. Bienvenue donc à Budapest (2 vols hebdos, mercredi et dimanche), Luxembourg (3 vols hebdos, mardi, jeudi et samedi) ou Tanger (2 vols hebdos, mercredi et dimanche) et, au total, 12 nouvelles liaisons : Brest (3 vols hebdos, mardi, jeudi, samedi), Lille (1 vol quotidien), Marseille (1 vol quotidien), Dublin (4 vols hebdos, lundi, mercredi, vendredi et dimanche), Palerme (2 vols hebdos, lundi et vendredi), Valence (2 vols hebdos, mercredi et dimanche), Alicante (2 vols hebdos, lundi et vendredi), Porto (3 vols hebdos, mardi, jeudi et samedi) et Oujda (2 vols hebdos, lundi, vendredi). Ces lignes s’ajoutent aux 9 déjà proposées au départ de Toulouse.

Volotea, pour sa part, poursuivra l’exploitation de sa ligne ouverte cet été sur Nice, à raison de 2 vols par semaine, les vendredi et dimanche, « invitant à des city breaks sur la Côte d’Azur ». Inspiration similaire chez Alitalia, qui modifie les horaires de ses vols vers Rome-Fuimicino, pour optimiser ses week-ends dans la Ville éternelle (départ vers la capitale italienne le samedi matin et retour le dimanche soir).

Plusieurs compagnies aériennes renforcent leurs lignes existantes au départ de Toulouse :

– Bâle-Mulhouse : +2 vols par semaine (soit 1 vol quotidien) – easyJet

– Lyon : +3 vols par semaine (soit 16 vols/sem.) – easyJet

– Nantes : +1 vol par semaine (soit 12 vols/sem.) – easyJet

– Nice : +2 vols par semaine (soit 1 vol quotidien) – easyJet

– Marrakech : +1 vol par semaine le dimanche (soit 4 vols/sem.) – easyJet

– Séville : +2 vols par semaine (soit 4 vols/sem.) – Ryanair

– Fès : +1 vol par semaine le jeudi (3 vols/sem.) – Air Arabia Maroc

– Istanbul : +2 vols par semaine (soit 1 vol par jour) – Turkish Airlines

Quatre nouveautés à découvrir dans les vols charters :

– Louxor (Egypte), avec Travel Evasion et Top of Travel : départ le 8 février. Vol opéré sur la compagnie Air Arabia Egypt ;

– Kittila et Ivalo (Laponie, Finlande), avec La Française des Circuits : départ vers Kittila le 4 janvier et Ivalo le 8 février. Vols opérés sur la compagnie Transavia ;

– Djerba (Tunisie), avec Nouvelair : vols pour la période des vacances de fin d’année, du 22 décembre au 5 janvier ;

– Tournoi des 6 nations de rugby, avec Couleur Rugby, Hémisphères : vols affrétés vers Cardiff (du 21 au 23 février) et vers Edimbourg (du 7 au 9 mars).

L’offre en sièges de ce programme est en hausse de 8,8% (+434.957 sièges) par rapport à 2018, avec 5.356.191 sièges à la vente. L’offre du secteur low cost augmente très fortement (+19,5%), boostée par les 12 ouvertures de lignes Ryanair (+69% par rapport à l’offre Ryanair de l’automne-hiver 2018) ; l’offre des compagnies traditionnelles est également en croissance (+1,8%) par rapport à 2018, en partie grâce à Air France qui renforce sa desserte des deux aéroports parisiens. Sur ce programme Automne-Hiver qui débute le 27 octobre, les compagnies aériennes proposeront 15 lignes nationales et 58 internationales en vols réguliers ; côté charters, 10 destinations seront au catalogue.

« Le catalogue des destinations au départ de Toulouse s’étoffe encore cet automne », souligne dans le communiqué Philippe Crébassa, président du Directoire d’Aéroport Toulouse-Blagnac. « L’implantation de la base Ryanair avec 12 ouvertures de lignes vers la France et l’international, de même que l’arrivée de lignes très attendues comme celle d’easyJet vers Tel Aviv, donnent un relief particulier à ce nouveau programme. Pour tous ceux qui prolongent l’été en s’offrant des city breaks ou ceux qui préfèrent partir en vacances hors période estivale, le choix est là ! ».

©ATB


TAP Air Portugal lance EconomyXtra, déploie l’A321LR vers Natal

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La compagnie aérienne TAP Air Portugal propose sur le moyen-courrier une nouvelle classe de voyage, EconomyXtra, située entre la classe Affaires et l’Economie. Natal sera la deuxième destination brésilienne de son Airbus A321LR, après Belém.

Les clients de la compagnie nationale portugaise peuvent dès à présent opter pour l’une des trois différentes « expériences à bord » en fonction de leurs préférences ou de leurs besoins : Exécutif, EconomyXtra ou Économique. ExonomyXtra, la « nouvelle façon de voyager » en Economie de TAP Air Portugal, met en avant sept raisons de la choisir :

  • Espace supplémentaire pour les jambes
  • Réservation de place aux premiers rangs
  • Sièges inclinables et plus spacieux
  • Appui-tête réglable
  • Prise électrique et USB intégrées dans le siège
  • Porte-tablette
  • Repas et boissons (comprend les repas chauds à l’heure du déjeuner ou du dîner sur certaines routes, voir la liste complète : www.flytap.com).

Cette nouvelle offre « va au-delà des classes économiques et affaires traditionnelles des vols moyen-courriers », pour « garantir un maximum de flexibilité dans le choix et toujours être à l’écoute des suggestions de ses clients » selon le communiqué de la compagnie de Star Alliance. Les clients bénéficiant des tarifs Classic ou Plus et des tarifs Miles & Go Gold et Navigator TAP sont automatiquement identifiés et bénéficient de l’expérience supérieure proposée par EconomyXtra. Les clients voyageant sur des tarifs de base ou à tarif réduit peuvent acheter tous les avantages du produit EconomyXtra au moment de la réservation ou à une date ultérieure. TAP Air Portugal continue d’offrir à tous les passagers voyageant en classe économique, à mi-parcours, un service de boissons unique comprenant des vins portugais de qualité et une collation ou un repas complet. La compagnie aérienne « mise sur une expérience de service différenciée, en fonction de la configuration de la cabine et du tarif acheté ».

Après Belem le 29 octobre, c’est l’aéroport de Natal-Governador Aluízio Alves qui bénéficiera de l’Airbus A321neo LR de TAP Air Portugal au printemps prochain. Le monocouloir remotorisé pouvant accueillir 16 passagers en classe Affaires, 48 en Premium et 107 en Economie décollera alors de sa base à Lisbonne-Humberto Delgado tous les jours selon Airlineroute à 17h00 pour arriver à 21h40, les vols retour quittant le Brésil à 23h10 pour se poser le lendemain à 9h30. TAP Air Portugal est sans concurrence sur cette route, qui bénéficie comme pour Belem d’une augmentation de fréquences, l’A321LR remplaçant un A330-200 (25+244). 

La compagnie portugaise a mis en service trois des quatorze A321LR attendus, ainsi que six A321neo (19 commandés, en configuration 12+204). Fin juin, le principal actionnaire David Neeleman affichait son intention de commander des A321XLR, officiellement lancés par Airbus durant le Salon du Bourget, probablement en conversion des A321LR – qui selon lui n’ont « finalement pas eu la portée promise… pour remplacer le Boeing 757. Le XLR s’en rapproche plus ».

©Airbus

Low cost long-courrier : 3 classes dans l’A320neo de Jazeera

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La compagnie aérienne low cost Jazeera Airways déploiera sur sa première route long-courrier entre le Koweït et Londres un Airbus A320neo configuré en trois classes.

A partir du 27 octobre 2019, la spécialiste koweïtienne du vol pas cher proposera un vol quotidien entre sa base à Kuwait City et l’aéroport de Londres-Gatwick, opérés en Airbus A320neo pouvant accueillir 162 passagers en trois classes. Les départs varieront selon les jours entre 6h45 et 11h00 (arrivées entre 10h50 et 15h05), les vols retour quittant la Grande Bretagne entre 12h35 et 14h00 (arrivées entre 21h55 et 23h20). Les durées de vols sont affichées à 7h05 à l’aller et 6h20 au retour.

Jazeera Airways sera en concurrence sur cet axe avec Kuwait Airways et British Airways, toutes deux opérant à Heathrow. La low cost affirme qu’il s’agira du plus long vol effectué en A320neo au monde ; elle sera aussi la première low cost à relier le Royaume Uni au Golfe. Outre Londres, la compagnie aérienne a inauguré cette année des lignes vers Istanbul-Sabiha Gokcen et Bodrum en Turquie, Katmandou au Népal, Dhaka au Bangladesh et Al Ain aux Emirats Arabes Unis, pour un total de 31 destinations.

Le nombre de siège dans chaque classe n’a pas été précisé, mais la nouvelle classe Premium offrira un espace entre rangées de 31 pouces contre 29 ou 30 en Economie et 33 en classe Affaires, avec comme pour cette dernière le siège du milieu bloqué. Ses passagers bénéficieront d’un embarquement séparé, de 40 kilos de bagage en soute (50 en Affaires, 30 en Eco sauf vers Le Caire), d’un embarquement prioritaire et d’un repas chaud à bord. Son premier A320neo est configuré pour accueillir 12 passagers en classe Affaires et 150 en Economie ; elle en attend trois autres, ainsi qu’un dixième A320 (en 12+147 ou 165). Jazeera Airways n’a pas encore annoncé de nouvelles commandes, après en avoir annulé 30 en 2011.

La low cost koweïtienne affichait au premier semestre 2019 un bénéfice en hausse de 335% à 20,1 millions de dollars, sur un chiffre d’affaires ayant progressé de 37,4% – et un trafic de 1,1 million de passagers, supérieur de 20% à celui enregistré à la même période l’année dernière.

©Airbus

Aéroport de Lyon : +7,8% sur neuf mois

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L’aéroport de Lyon-Saint Exupéry a accueilli plus de 9 millions de passagers durant les neuf premiers mois de 2019, une croissance de 7,8% par rapport à la même époque l’année dernière. Et pour la première fois, le cap du million de voyageurs mensuel a été dépassé pendant les quatre mois d’été.

En ligne avec la croissance des aéroports du réseau VINCI Airports, Lyon Aéroport affiche une croissance de son trafic de 7,8% sur les 9 premiers mois de l’année, avec 9.055.595 passagers. Le développement du trafic est équilibré entre le trafic domestique (+8,7%), qui poursuit sa progression en optimisant les taux de remplissage de ses vols, et le trafic international (+7,5%), largement majoritaire avec 67,9% du trafic total, dont le développement s’appuie sur l’ouverture de nouvelles lignes.

L’Afrique du Nord en progression de +27,7% a bénéficié du lancement des lignes vers le Maroc par les compagnies aériennes low cost Air Arabia Maroc sur Tanger et Transavia sur Casablanca. Ouverte en 2018, la liaison vers Fès a été renforcée par Air Arabia et portée à 3 ou 4 fréquences hebdomadaires selon la période.

Plus au nord, la ligne vers Bristol, ouverte par easyJet en juin jusqu’à fin septembre, a également connu de bonnes performances. La ligne sera reconduite dès décembre, « en particulier pour les skieurs attirés par les Alpes françaises, et restera ouverte pour l’ensemble de l’année » selon le communiqué de VINCI Airports.

Outre Atlantique, « gage des bons résultats du trafic passagers sur son long-courrier » vers Montréal avec +6,4% sur les 9 premiers mois de l’année comparé à 2018, Air Canada proposera 6 vols par semaine sur cette destination dont une nouvelle fréquence lancée dès l’été 2020.

Enfin, le développement important de Volotea à Lyon depuis son arrivée en avril 2018, a notamment permis de doubler le trafic sur la Croatie (Dubrovnik et Split ouvertes en avril 2019) et fortement augmenter le trafic vers la République Tchèque, grâce à sa nouvelle ligne sur Prague. L’implantation d’une base Volotea à Saint-Exupéry au printemps prochain viendra encore renforcer le nombre de destinations au départ de Lyon.

Lyon Aéroport pilote l’exploitation de Lyon-Saint Exupéry, 2ème aéroport régional français pour l’aviation commerciale et Lyon-Bron 3ème aéroport français pour l’aviation d’affaires. Premier aéroport du réseau VINCI Airports en France avec 11 millions de passagers en 2018, Lyon-Saint Exupéry propose 131 destinations directes dont 52 nouvelles lignes lancées ces trois dernières années, et est connecté aux principaux hubs internationaux. Il est relié en 30 minutes au centre-ville par le tram-train Rhônexpress. Ses nouvelles infrastructures « permettent de garantir une expérience passagers de qualité et une excellence opérationnelle pour les compagnies aériennes, toutes deux reconnues par le prix du meilleur aéroport européen par l’ACI (Airport Council International) dans la catégorie 10-25 millions de passagers. Certifié Niveau 3+ de l’ACA (Airport Carbon Accreditation) et ISO 50001 (en 2018/2019), l’aéroport Lyon-Saint Exupéry se développe en totale maîtrise de son impact environnemental ».

Aéroport Lyon-Saint Exupéry

Deux nouveautés et 750.000 Français à l’aéroport de Bruxelles

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L’aéroport de Bruxelles-Zaventem propose cet hiver deux nouvelles destinations, Essaouira au Maroc et Tromso en Norvège, et six nouvelles routes qui devraient séduire les quelque 750.000 Français ayant franchi ses portes l’année dernière.

Durant la saison hivernale qui débutera le 27 octobre 2019, Brussels Airport proposera deux nouvelles destinations qui viendront étoffer les plus de 200 existantes. La compagnie aérienne low cost Ryanair ajoute une nouvelle destination à son offre mais aussi à l’aéroport de la capitale belge, en s’envolant deux fois par semaine vers Essaouira. De son côté, SAS Scandinavian Airlines  privilégiera le Nord et proposera en janvier et en février pour les amateurs de sports d’hiver et d’aurores boréales un vol hebdomadaire vers Tromso.

L’aéroport rappelle dans son communiqué que le mois dernier,, suite à la faillite en février dernier de Flybmi, Loganair avait repris les 10 vols hebdomadaires vers East Midlands, tandis que Brussels Airlines avait repris les vols quotidiens vers Bristol (qui deviendront biquotidiens cet hiver) et Hanovre. Trois nouvelles destinations donc de retour dans le réseau de Brussels Airport depuis quelques semaines.

Six nouvelles routes sont également au programme de Zaventem, vers Valence, Séville, Catane, Cracovie, Ljubljana et Berlin. Ainsi, Ryanair proposera de s’envoler vers le Sud de l’Europe et plus précisément vers Séville (4 fois par semaine) et Catane (2 fois par semaine) dès novembre ; elle offrira aussi à la possibilité à ses passagers de découvrir Cracovie 4 fois par semaine. De son côté, easyJet s’envolera quotidiennement vers Berlin-Tegel, également dès le début de la saison hivernale (et deux fois par jour dès la saison d’été). Brussels Airlines proposera également deux nouvelles routes : dès le 4 novembre, elle volera 6 fois par semaine vers Ljubljana, reprenant ainsi la route desservie jusqu’à fin septembre par la compagnie aérienne Adria Airways désormais en faillite,  et dès février 2020, la ville de Valence sera desservie quatre fois par semaine.

Plusieurs compagnies aériennes vont également augmenter la capacité de leurs vols, soit en faisant appel à de plus gros avions, soit en augmentant la fréquence. Brussels Airlines proposera dès novembre un 4e vol quotidien vers Birmingham et Thai Airways un 6e vol hebdomadaire vers Bangkok, tandis que Hainan Airlines volera une 3e fois par semaine vers Shenzhen. Delta Air Lines augmentera la capacité des vols vers Atlanta et New York en passant du Boeing 767–300ER au 767–400ER (25 sièges supplémentaires), et Air Canada remplacera vers Montréal son 787-8 par un 787-9 (47 sièges supplémentaires). En Afrique, TUI fly proposera un 2e vol hebdomadaire vers Mombasa et Zanzibar, tandis qu’Ethiopian Airlines volera tous les jours en direct vers Addis Abeba (auparavant 4x/semaine en direct).

En 2018, environ 750.000 Français ont opté pour Brussels Airport ; « vacances, city-trip, déplacement professionnel, Brussels Airport est un aéroport de premier choix reconnu pour la qualité de son réseau et son hospitalité, au-delà des frontières belges », souligne le gestionnaire. Situé à moins de 90 minutes en voiture de Lille, et facilement accessible en train, l’aéroport international propose plus de 200 destinations en Europe et aux quatre coins du monde, le tout à des prix très attractifs.

Avec ses 25,7 millions de passagers et 732.000 tonnes de fret par an, Brussels Airport figure parmi les aéroports les plus importants d’Europe. Il relie la capitale européenne à 248 destinations de passagers et de fret, ces liaisons étant opérées par 80 compagnies aériennes (chiffres 2018). Brussels Airport « répond aux besoins spécifiques des voyageurs d’affaires et des vacanciers tant pour le trafic intra-européen que pour le long-courrier. Il offre également le choix le plus large de destinations à bas prix au départ de la Belgique ». L’aéroport est le deuxième pôle de croissance économique le plus important du pays et génère 60.000 emplois directs et indirects.

@ Brussels Airport

Ne m’appelez plus Flybe mais Virgin Connect

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La compagnie aérienne régionale Flybe a officialisé son changement de nom à partir de l’année prochaine en Virgin Connect, suite à son rachat en janvier par un consortium dans lequel figure le groupe Virgin. 

Sauvé de la faillite en janvier par le consortium Connect Airways, formé par la compagnie aérienne Virgin Atlantic, le Stobart Group ainsi que le fonds d’investissement Cyrus Capital, le transporteur régional britannique a présenté le 15 octobre 2019 sa nouvelle marque. Le CEO de Connect Airways, Mark Anderson, a été rejoint par plus de 200 « leaders de Flybe » pour le dévoilement du nouveau nom de la compagnie aérienne, qui « entre dans une nouvelle ère en tant que compagnie indépendante » sous la marque Virgin.

Un évènement présenté comme le « début du voyage de Flybe vers l’avenir » dans le cadre de la famille élargie du groupe, avec un rebranding global qui devrait s’achever l’année prochaine (le rouge de Virgin Atlantic devrait être adopté). Virgin Connect « reflétera l’innovation et l’esprit d’entreprise des marques de vacances plus larges de Virgin, plaçant ses clients au cœur de ses préoccupations et offrant une meilleure valeur ajoutée », déclare un communiqué du consortium ; « offrir une expérience client exceptionnelle deviendra son ADN et l’une des nombreuses façons dont elle se différenciera sur le marché régional ».

Mark Anderson, qui supervisera Virgin Connect, se dit « extrêmement enthousiasmé par cette étape importante dans les 40 ans d’histoire de notre compagnie aérienne. Nous resterons fidèles à notre héritage et à notre raison d’être, qui est d’offrir une connectivité régionale essentielle aux communautés locales. En son cœur, Virgin Connect s’attachera avec passion à devenir la compagnie aérienne régionale la plus aimée et la plus performante d’Europe ». Le dirigeant souligne que l’ex-Flybe « offrira un voyage simple et pratique avec une touche personnelle. Nos clients s’attendent naturellement à vivre la même expérience de voyage exceptionnelle qu’avec les autres marques liées à Virgin.  Quelle que soit la raison pour laquelle ils prennent l’avion, nous voulons que nos clients se sentent aimés et qu’ils sachent que nous accorderons toujours la priorité à leurs besoins dans chaque décision que nous prenons ».

Flybe est la plus grande compagnie aérienne régionale d’Europe et assure plus de vols intérieurs au Royaume-Uni que toute autre compagnie aérienne (38% de tous les vols intérieurs en 2019). Elle exploite actuellement 141 lignes desservant 10 pays à partir de 57 points de départ au Royaume-Uni et en Europe, avec une flotte de 76 appareils – 54 Bombardier Q400, six Embraer E195, onze E175 et cinq ATR.

Istanbul Airport désormais entièrement opérationnel

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Presque un an après son inauguration officielle le 29 octobre 2018 -jour du 95e anniversaire de la fondation de la République turque- par le Président turc Recep Tayyip Erdogan, le gigantesque Istanbul Airport est aujourd’hui entièrement opérationnel.

S’il a été inauguré fin octobre 2018, son gestionnaire, Istanbul Grand Airport (iGA), a demandé un délai de six mois supplémentaires pour tester les infrastructures. Pendant cette période de grâce, iGA a réalisé une centaine d’opérations impliquant de multiples scénarios possibles, y compris des atterrissages d’urgence et autres catastrophes. C’est seulement le 6 avril 2019 que la compagnie nationale turque Turkish Airlines a déménagé toute sa flotte -quelque 300 avions- en l’espace de 33 heures de l’ancien aéroport Atatürk à Istanbul Airport, et que le nouvel aéroport d’Istanbul commence vraiment à tourner à plein régime. « Depuis, nous n’avons connu aucun incident ! » s’exclame avec une pointe de fierté Ismail Polat, chef de la planification de la plateforme, à l’occasion d’une visite organisée la semaine dernière pour la presse internationale.

 

@Air Journal

Situé sur la rive européenne du Bosphore, Istanbul Airport peut recevoir 90 millions de passagers par an et jusqu’à 200 millions d’ici 2028 -ce qui en ferait l’aéroport le plus fréquenté de la planète. Pour comparaison, l’aéroport Heartsfield-Jakson d’Atlanta est actuellement le premier aéroport au monde, avec 104 millions de voyageurs par an, suivi par Pékin-Capital (96 millions) et Dubaï (88 millions). Pékin-Daixing, qui vient d’être inauguré, aura une capacité maximale de seulement 100 millions de passagers.

@Istanbul Airport

Projet ambitieux soutenu personnellement par le Président Erdogan, qui veut en faire un carrefour aérien reliant l’Europe, l’Asie et l’Afrique, sa construction a coûté 10,5 milliards d’euros, financés principalement par des banques turques. Destiné donc à devenir « le plus grand aéroport au monde« , Istanbul Airport affiche des chiffes vertigineux : un terminal de 1,4 km2, une zone duty-free de 53.000 m2 (la plus grande au monde), 566 comptoirs d’enregistrement, 42 km de tapis à bagages, 228 guichets d’immigration, 20.000 chaises pour voyageurs, 5 salons pour voyageurs premium, 665 escalators et ascenseurs, 371 positions de parking avions, 143 passerelles aéroportuaires, 40.000 places de parking voitures.

@iGA

Sa tour de contrôle, haute de 90 mètres, abrite 2.000 m2 de bureaux, et salles de repos et de fitness. Ses aiguilleurs du ciel gèrent actuellement 1300 mouvement d’avions quotidiens -dont 75% de la compagnie nationale Turkish Airlines. L’aéroport dispose de deux pistes, longues de 3.750 mètres et 4.100 mètres; une troisième piste est déjà en construction pour être inaugurée dans deux ans. Lorsque les quatre phases de construction et d’expansion seront terminées en 2028, Istanbul Airport comptera jusqu’à six pistes et deux terminaux répartis sur une superficie de 76 km2 (deux fois celle de Paris-CDG). En outre, deux lignes de métro desservant l’aéroport devront être ouvertes en 2021, et une gare pour train à grande vitesse est à l’étude.

@iGA

Visite du Turkish Airlines Business Lounge d’Istanbul Airport (photo)

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S’il y a une chose qui fait l’unanimité chez le personnel de Turkish Airlines, c’est l’hospitalité qu’offre la compagnie aérienne turque, à bord de ses avions comme au sol avec ses salons.

A son déménagement de l’aéroport Atatürk à Istanbul Airport en avril dernier, Turkish Airlines a ouvert dans la nouvelle aérogare trois lounges dédiés aux passagers en classe Affaires ainsi qu’à ses membres Miles & Smiles de statut Elite Plus, Star Alliance Gold et Corporate Club. Le Turkish Airlines Business Lounge est réservé explivisement aux passagers munis d’un billet Affaires, le Miles & Smiles Lounge aux passagers munis d’une carte de fidélité et le Domestic Lounge sont accessibles aux autres passagers.

Le Turkish Airlines Business Lounge a une superficie approximative de 5500m², pouvant accueillir 765 personnes et propose 13 suites privées (pour passagers avec plus de huit heures en transit) avec douches. Le salon innove en proposant également un musée de 12m², créé en collaboration avec le Musée d’Art Moderne d’Istanbul.

Visite en photo du Business Lounge :

@Air Journal

@Air Journal

Open bar @Air Journal

Buffet @Air Journal

Restaurant @Air Journal

Ambiance musicale @Air Journal

Suite privée @Air Journal

Service de repassage @Air Journal

Service de massage @Air Journal


Le 17 octobre 1905 dans le ciel : Mission réussie pour le Lebaudy

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Histoire de l’aviation – 17 octobre 1905. L’actualité aéronautique de ce mardi 17 octobre 1905 est marquée par la sortie expérimentale que va faire le ballon dirigeable baptisé « Lebaudy » dans les airs. L’appareil militaire effectuant cette ascension dans le ciel lorrain de Toul avec pour principaux objectifs de procéder à des relevés de plans à l’aide d’appareils de téléphotographie et dans un registre plus « belliqueux » de mener des expérimentations en matière de jet de projectiles depuis la nacelle.
Le pilote Juchmès, le mécanicien Rey et trois officiers aérostiers à savoir les capitaines Richard et Voyer du parc aéronautique de Toul et le lieutenant Bois de celui de Chalais-Meudon vont ainsi prend place à bord du « Lebaudy » pour mener à bien cette entreprise, décollant ce 17 octobre 1905 au matin du terrain de la caserne d’artillerie de Toul. Il était 8 heures environ quand les cinq hommes se sont envolés, évoluant lors de leur périple au-dessus des forts Saint-Michel, Bouvron, la Cloche, Lucey, Bruley, Ecrouyes et Dongermain.
L’équipage va au cours de sa mission d’une durée de 2 h 30, à peu près, photographier des forts se trouvant au Nord et larguer une bombe sur les ouvrages de la Cloche, une fausse bien évidemment, étant constituée de sable.

Ryanair en 2020 : 35 nouveautés en France, et l’Arménie

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La compagnie aérienne low cost Ryanair annonce pour l’été prochain une hausse de 9% de son offre en France, avec huit nouvelles liaisons et 27 routes opérées pour la première fois en été. Dès le mois de janvier, l’Arménie rejoindra son réseau avec quatre liaisons en provenance de l’Italie et l’Allemagne.

La spécialiste irlandaise du vol pas cher a dévoilé hier son « plus important programme » pour l’été 2020 en France, avec un total de 233 liaisons pouvant accueillir 12,7 millions de passagers par an, soit une croissance de 9% par rapport à l’été 2019. Les huit nouvelles lignes relieront ses trois bases de Bordeaux-Mérignac à Agadir (2 vols hebdos) et Thessalonique (2), Marseille-Provence à Alghero (2), La Canée (2) et Dublin (5), et Toulouse-Blagnac à Athènes (2) et Palma (2) ; et l’aéroport de Nantes-Atlantique à Charleroi (4). Les 27 nouveautés estivales de Ryanair sont les suivantes :

De Bordeaux à Budapest (2 vols hebdos), Lille (quotidien), Nador (2 vols hebdos), Oujda (1),
Palerme (2), Prague (2) et Strasbourg (3) ;

De Marseille à Milan Bergame (4), Copenhague (2), Essaouira (2), Koutaïssi (2), Sofia (2), Strasbourg (3), Toulouse (5) et Tel Aviv (2) ;

De Toulouse à Marseille (5), Dublin (quotidien), Brest (3), Budapest (2), Porto (3), Oujda (2), Palerme (2), Luxembourg (3), Tanger (2), Lille (quotidien) et Valence (2) ;

De Brest à Toulouse (3);

De Paris-Beauvais à Sofia (3), Poznan (2) ;

De Lille à Toulouse (tous les jours) et Bordeaux (tous les jours)

De Strasbourg à Bordeaux (3) et Marseille (3).

Avec 233 lignes au total dans l’hexagone, ce programme d’été de Ryanair apportera potentiellement 12,7 millions de clients par an, et « soutiendra 9525 emplois » dans 28 aéroports français. Le directeur du marketing Kenny Jacobs de Ryanair a déclaré dans un communiqué : « Ryanair est heureuse d’apporter en France les tarifs et les émissions de CO2 les plus bas avec notre programme pour l’été 2020, comprenant 35 nouvelles lignes, dont 8 nouveautés et 27 nouvelles lignes estivales. Pour célébrer ce lancement, nous proposons des tarifs à partir de 16,99 € seulement, pour voyager jusqu’à la fin du mois de janvier 2020, disponibles à la réservation jusqu’à vendredi minuit (18 octobre). Étant donné que ces prix incroyablement bas vont être rapidement happés, nous enjoignons nos clients à rapidement se connecter sur www.ryanair.com afin de ne pas passer à côté de cette offre ».

©Ryanair

Ryanair a d’autre part annoncé mercredi l’ajout d’un 40eme pays à son réseau, l’Arménie. Dès le 14 janvier 2020, l’aéroport d’Erevan-Zvartnots sera desservi depuis Milan-Bergame et depuis Rome-Ciampino, avec dans les deux cas des vols mardi et samedi sans concurrence directe ou indirecte. A compter du 31 mars prochain, la low cost desservira également la capitale arménienne au départ de Berlin-Schönefeld, avec des rotations saisonnières le mardi et le samedi toujours sans concurrence. Enfin l’aéroport de Gyumri-Shirak dans l’ouest de l’Arménie sera relié à Munich-Memmingen le lundi et le vendredi à compter du 30 mars, là encore sans concurrence. Ryanair espère accueillir 130.000 passagers en 2020 sur ces quatre routes, pour lesquelles les réservations sont ouvertes jusqu’en octobre prochain.

Selon David O’Brien de Ryanair, ces quatre nouvelles liaisons « permettront de promouvoir davantage le tourisme arménien et de livrer chaque année plus de 130.000 clients en provenance ou à destination de deux pays européens à l’une des destinations touristiques d’Europe qui connaît la plus forte croissance. Nous nous réjouissons à la perspective de développer la croissance du trafic arménien, de nouvelles routes et de nouveaux emplois dans les années à venir. Pour fêter ça, nous mettons en vente des places sur notre réseau à partir de seulement 29,99 € pour les voyages jusqu’en mai 2020 qui sont disponibles à la réservation jusqu’au vendredi à minuit (18 octobre). Étant donné que ces tarifs incroyablement bas seront rapidement épuisés, les clients doivent se connecter sur www.ryanair.com et ne pas manquer l’occasion d’en profiter ».

©Ryanair

 

Airbus A220 : Swiss revole, Korean Air inspecte

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La compagnie aérienne Swiss International Air Lines avait remis en service hier soir une vingtaine des 29 Airbus A220 inspectés après un troisième incident moteur sérieux depuis juillet. Korean Air annonce l’inspection des dix siens suite à la demande de Pratt & Whitney.

Après avoir annulé plus de 110 vols mardi et mercredi suite à un problème de moteur sur un A220-300 (HB-JCC) reliant Genève à Londres, qui avait entrainé le déroutement du vol LX359 vers l’aéroport de Paris-CDG, la compagnie nationale suisse a confirmé le 16 octobre 2918 avoir remis en service la plupart des 29 A220-300 et A220-100 cloués au sol suite à l’incident. « Les moteurs sont en parfait état » sur les 20 avions qui ont été autorisés à voler, explique Swiss dans un communiqué publié hier après-midi. Près de 10.000 passagers ont été affectés par les annulations de vols de ces deux derniers jours ; aucun vol n’est affiché en rouge ce jeudi, la compagnie prévoyant un trafic globalement normal.

L’incident de mardi était le troisième problème de moteur en quatre mois sur un A220-300 de la filiale du groupe Lufthansa : le 16 septembre dernier, un A220-300 (HB-JCA) reliant Genève à Londres avait dû rebrousser chemin après la panne du P&W gauche, tandis que le 25 juillet une panne était survenue sur un appareil similaire (HB-JCM) effectuant la même liaison, avec déroutement vers CDG. Ce dernier cas avait déclenché un appel à témoin du BEA pour retrouver les pièces perdues du moteur ; de nouvelles recherches seront d’ailleurs lancées pendant deux jours début novembre, annonçait le BEA lundi, 150 volontaires étant espérés.

Pratt & Whitney a confirmé via un porte-parole avoir recommandé des vérifications supplémentaires sur les moteurs qui équipent l’Airbus A220, ainsi que sur un certain nombre d’Embraer E2, visant particulièrement « les compresseurs basse pression des moteurs PW1500G et PW1900G, afin de maintenir la flotte opérationnelle ». Ces moteurs « continuent de répondre à tous les critères de maintien de la navigabilité », a-t-il ajouté.

Les autres opérateurs des ex-Bombardier CSeries ont réagi au nouveau problème rencontré par les moteurs PW. A Séoul, Korean Air a entendu cet appel : ses dix A220-300 vont faire l’objet d’inspections « séquentielles », qui n’affecteront pas les opérations. Aux Etats-Unis, Delta Air Lines (26 A220-100 en service sur 45 commandés fermes) a expliqué qu’elle « suivait ou dépassait toujours les recommandations des manufacturiers sur la sûreté, les inspections ou la maintenance », mais n’a pas détaillé d’éventuelles inspections. A Dar es Salaam, Air Tanzania (deux A220-300) n’a pas commenté l’incident.

Chez la compagnie  de lancement du monocouloir canadien airBaltic, le COO Martin Sedlacky a confirmé à Simple Flying que durant les deux premières années de service des A220-300 (20 livrés depuis novembre 2016 sur 50 attendus), elle a « remplacé 50 moteurs pour des raisons diverses, y compris des remplacements programmés » ; une « attention supplémentaire » et des mises à jour avaient été prévues durant les étapes initiales de déploiement du nouvel avion, a-t-il précisé.

©Korean Air

Virgin Atlantic se rapproche d’Air France-KLM et China Eastern

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La compagnie aérienne Virgin Atlantic a signé un protocole d’accord pour intégrer la coentreprise d’Air France-KLM et China Eastern Airlines, afin d’offrir aux clients un choix accru de vols et d’itinéraires pour leurs voyages entre l’Europe et la Chine.

L’annonce du 16 octobre 2019 par le groupe franco-néerlandais précise que le protocole d’accord « réaffirme l’engagement du groupe Air France-KLM sur le marché chinois », après avoir déjà mis en place une coopération élargie avec China Eastern Airlines (CEA) en janvier. Prévue pour entrer en vigueur au printemps 2020, la coopération offrira aux passagers plus de routes et plus de vols entre l’Europe et la Chine, « facilités par des partages de codes et des propositions commerciales communes compétitives ». Les lignes entre le Royaume-Uni et Shanghai et le réseau de vols en correspondance à l’intérieur de la Chine « devraient être cruciaux », alors que les services de China Eastern et Virgin Atlantic entre Londres et l’aéroport Pudong (vers Heathrow et Gatwick pour la première, depuis Heathrow pour la seconde) « font partie de l’offre mutualisée ». Ce marché ouvrira une gamme d’avantages pour les clients lors des vols et des correspondances entre transporteurs (près de 190 destinations domestiques pour CEA), « y compris la possibilité pour les clients d’accumuler et d’échanger des Miles » dans leurs programmes de fidélité respectifs.

Patrick Alexandre, Directeur Commercial, Ventes et Alliances d’Air France KLM, a déclaré dans un communiqué : « Nous sommes très fiers du partenariat que nous avons établi au cours des deux dernières décennies avec China Eastern, formant une joint-venture de premier plan soutenue par un puissant réseau reliant nos hubs d’Amsterdam, Paris et Shanghai. Avec l’annonce d’aujourd’hui, nous nous réjouissons d’accueillir à bord de Virgin Atlantic. En combinant nos offres, nous allons créer une offre commerciale encore plus attrayante pour nos clients, avec un accent particulier sur les marchés du Royaume-Uni vers la Chine ».

Les horaires actuels de la coentreprise entre Air France, KLM Royal Dutch Airlines et China Eastern Airlines, toutes membres de l’alliance SkyTeam, sont les suivants (saison été 2019) : Air France : deux fois par jour entre Paris-Charles de Gaulle et Shanghai-Pudong ; 3 à 4 vols par semaine entre CDG et Wuhan ; KLM : 12 vols par semaine entre Amsterdam-Schiphol et Shanghai-Pudong ; China Eastern : deux vols par jour entre Shanghai-Pudong et Paris-CDG ; 4 rotations hebdomadaires entre Shanghai et Amsterdam ; 3 vols par semaine entre Kunming et Paris, et autant entre Qingdao et CDG.

Les services entre Londres et Shanghai assurés par Virgin Atlantic et China Eastern devraient être inclus dans la coopération envisagée (programmes de la saison été 2019) : Virgin Atlantic dessert quotidiennement Shanghai-Pudong depuis Londres-Heathrow (une route ouverte il y a vingt ans) ; China Eastern relie Shanghai à Heathrow tous les jours, et à Gatwick trois fois par semaine à Gatwick (quotidien cet hiver).

Rappelons qu’Air France-KLM et Virgin Atlantic partagent leurs codes depuis mars dernier ; en mai 2018, les deux partenaires avaient signé des accords définitifs permettant de fusionner leurs coentreprises respectives avec Delta Air Lines.

©Airbus

Qatar Airways en Eco à La Défense (vidéo)

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La compagnie aérienne Qatar Airways a investit le Parvis de La Défense jusqu’à vendredi soir pour présenter sa nouvelle classe Economie, avec la possibilité pour les visiteurs de remporter 2 billets d’avion

En mars dernier, la compagnie nationale qatarie annonçait le lancement d’une nouvelle cabine Economique lors du salon ITB Berlin ; aujourd’hui, c’est à Paris qu’elle a choisi de la dévoiler à travers une activité sans précédent. Jusqu’au 18 octobre inclus, les habitants de la capitale peuvent apercevoir sur le Parvis de la Défense, la nouvelle Classe Economique présentée dans une maquette d’avion spécialement conçue pour l’occasion. À l’intérieur, ils découvrent plusieurs rangées de sièges et toutes les nouvelles fonctionnalités de la cabine, dont : une inclinaison des sièges de 19 degrés, un espace supplémentaire pour les jambes, deux plateaux, un écran 4K large d’environ 34 cm et un port USB à chargement rapide de type C. L’ensemble de la connectivité de la cabine a d’ailleurs été repensé puisque les passagers bénéficieront d’un haut débit 10 fois plus rapide et des 4000 options de divertissement offertes par le système Oryx One, déjà disponible à bord.

Cet événement est selon le communiqué de Qatar Airways également l’occasion pour les « voyageurs d’un jour » de profiter du service unique et largement plébiscité de la compagnie qatarie. En effet, quatre hôtesses de l’air accueillent les visiteurs et répondent à leurs questions en présentant les spécificités de cette nouvelle Classe Economique. Un service de restauration est également prévu tout au long de la journée notamment à l’heure du déjeuner avec des salades façon mezze et des boissons fraiches.

De plus et s’ils le souhaitent, les visiteurs peuvent participer à un jeu-concours grâce à l’installation d’une borne photo qui les immortalise devant la reproduction de l’appareil. Tous les participants peuvent maximiser leurs chances de réussite en partageant les clichés sur Instagram ; un tirage au sort déterminera l’heureux gagnant des 2 billets d’avion aller-retour valables sur l’ensemble du réseau de la compagnie. Qatar Airways va encore plus loin en remettant à l’ensemble des visiteurs un code de réduction unique valable sur leur prochaine réservation sur le site internet de la compagnie qatarairways.com. Ils pourront en profiter jusqu’au 17 novembre 2019 pour des voyages jusqu’au 31 août 2020.

Pour l’accompagner dans l‘élaboration de cette activation unique, Qatar Airways a pu compter sur le soutien de la société Remind PHD et de son département créatif Fuse ainsi que sur la société Easymalls.

Au départ de France, Qatar Airways opère trois vols quotidiens depuis Paris et cinq vols hebdomadaires depuis Nice vers Doha permettant des connexions vers les autres destinations de son réseau au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie, en Océanie mais aussi vers le continent américain. Elle est membre de l’alliance oneworld, et dessert plus de 160 destinations.

©Qatar Airways

Qantas : A350-1000 et livrée centenaire sur 787

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La compagnie aérienne Qantas a reçu une proposition d’Airbus pour son Project Sunrise de vols sans escale entre Sydney et Londres ou New York, l’A350-1000 étant mis en avant. Elle a d’autre part dévoilé la livrée spéciale « centenaire » d’un Boeing 787-9 Dreamliner, qui servira justement à tester ces vols d’une vingtaine d’heures.

Airbus a confirmé à FlightGlobal que son offre finale pour le Project Sunrise de la compagnie nationale australienne, lancé en aout 2017 pour l’horizon 2022, reposait sur la plus gros modèle de la famille A350XWB, l’A350-1000 répondant aux critères de rayon d’action et de capacité. Marisa Lucas-Ugena, responsable du marketing de l’A350, n’a pas détaillé quelles modifications au modèle de base étaient prévues, et l’A350-1000ULR n’est pas cité dans l’entretien ; « il y a du travail de mise au point à faire, mais rien de fondamental », a-t-elle déclaré, précisant que les détails des procédures et des politiques opérationnelles « doivent être finalisés » et restent confidentiels. Le rayon d’action standard de l’A350-1000, 8700nm, est suffisant pour relier sans escale l’aéroport de Sydney à New York mais pas à Londres. Marisa Lucas-Ugena ajoute qu’Airbus pourrait proposer en même temps l’A350-900ULR mis en service par Singapore Airlines, « ce qui donnerait à Qantas la flexibilité de choisir l’un ou l’autre ». Mais l’A350 sera de toute façon « une meilleure proposition que le 777X de Boeing », insiste la dirigeante, étant plus léger et offrant un avantage en termes d’économie de carburant, tout en étant un tout nouveau design.

Le Project Sunrise de vols ultra-long courrier depuis les aéroports de la côte est de l’Australie vers New York, Londres, Paris, Le Cap ou Rio de Janeiro, dans un avion pouvant emporter 300 passagers en quatre classes, avait été fixé à 2022. Qantas doit cependant convaincre le régulateur australien mais aussi ses propres pilotes, ce qui pourrait selon Flightglobal reporter à début 2023 son lancement. La décision sur le choix de l’appareil devrait être annoncée à la fin de l’année.

©Airbus

Qantas compte mener des vols d’essai en 787-9 Dreamliner pour ce projet, afin de recueillir des données scientifiques sur la fatigue et autres effets médicaux des équipages mais aussi des passagers. Parmi les appareils qui seront utilisés figure celui immatriculé VH-ZNJ et baptisé « Longreach », sorti de l’atelier peinture de Boeing à Seattle le 15 octobre avec une livrée spéciale centenaire affichant tous les logos de la compagnie s aérienne depuis sa création en novembre 2020. Chaque logo Qantas, depuis sa fondation dans l’Outback du Queensland en 1920 jusqu’à aujourd’hui, ainsi que l’empreinte « Qantas100  » qui sera dévoilée lors des célébrations du centenaire de l’entreprise, figurent dans cette livrée spéciale. Le nom Longreach est un clin d’œil « à la ville du Queensland qui a fait partie intégrante des débuts du transporteur national, à son rôle dans la conquête de la tyrannie de la distance et à la série Longreach des 747-400 jumbo jets en retraite », explique la compagnie de l’alliance Oneworld dans un communiqué.

L’avion est le dixième des 14 787-9 Dreamliner commandés par Qantas ; il fera l’objet d’une série de vols d’essai à Seattle avant sa livraison par Boeing le mois prochain. Il assurera en particulier le second des vols de recherche du Project Sunrise, et reproduira le voyage de la première livraison du 747-400, il y a 30 ans. Il entrera ensuite en service commercial normal chez Qantas International.

Alan Joyce, PDG de Qantas, a déclaré que la livrée de l’avion est un « rappel du passé de la compagnie aérienne » affiché sur sa toute dernière technologie : « l’histoire de Qantas est l’histoire de l’Australie moderne, et les logos sur cette livrée racontent cette histoire depuis le début. Nos célébrations du centenaire ont pour but d’honorer notre passé tout en gardant un œil sur l’avenir, il est donc tout à fait approprié que cette livrée spéciale soit portée par notre Dreamliner le plus récent et le plus moderne ». Au cours du siècle dernier, les services aériens du Queensland et du Territoire du Nord sont passés de la distribution du courrier dans l’outback à la prestation de services de transport national – et de deux à 50 millions de passagers par an.

©Qantas

©Qantas

©Qantas

Air Transat reliera Montréal à San Diego

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La compagnie aérienne Air Transat lancera l’été prochain une nouvelle liaison saisonnière entre Montréal et San Diego, son offre vers les Etats-Unis étant renforcée avec entre autre l’annualisation de sa ligne vers La Nouvelle-Orléans, et davantage de fréquences vers la Floride depuis Montréal et Québec.

Du 15 juin au 28 octobre 2020, la compagnie canadienne proposera trois vols par semaine entre sa base à Montréal-Pierre Elliott Trudeau et l’aéroport de San Diego, opérés en Boeing 737-800 pouvant accueillir 10 passagers en classe Club et 179 en Economie. Les départs sont programmés lundi et mercredi à 18h45 (arrivée à 21h40) et dimanche à 19h00 (arrivée à 21h55), les vols retours quittant la Californie mardi et jeudi 11h00 (arrivée à 19h15) et dimanche 22h55 (arrivée le lendemain à 7h00). Air Transat sera sans concurrence sur cette route, l’unique de son réseau vers San Diego.

« Nous sommes très heureux d’accueillir la première route directe vers San Diego au départ de Montréal », a déclaré Philippe Rainville, PDG d’Aéroports de Montréal, dans un communiqué. « Grâce à notre partenaire Air Transat, YUL Aéroport international Montréal-Trudeau affiche une offre de service aérien accrue et enrichie avec une fréquence bonifiée de vols vers le Sud et l’Ouest des États-Unis. Le choix pour la saison estivale 2020 s’annonce très varié pour les Québécois et Québécoises, avec encore plus de destinations à découvrir », a-t-il ajouté.

Située sur la côte du Pacifique, San Diego exerce un attrait grandissant auprès des voyageurs québécois, comme d’ailleurs toute la Californie. Cette destination vacances de premier ordre est notamment célèbre pour son zoo, son quartier historique, sa romantique plage Coronado et ses couchers de soleil au parc naturel Sunset Cliffs. De son emplacement idéal, San Diego offre aux voyageurs un accès facile à Los Angeles, à Disneyland et à plusieurs parcs nationaux, dont la réserve naturelle Torrey Pines, endroit de prédilection des randonneurs.

De plus, « au vu de l’attrait manifeste » pour La Nouvelle-Orléans, une destination qu’Air Transat desservira pour la première fois cet hiver, le transporteur annonce qu’il étendra cette offre à la saison d’été en 2020 au départ de Montréal. « Destination chouchou de nombreux Québécois », la Floride continue de charmer par la variété de son offre « qui séduit les voyageurs de tous âges » : Air Transat ajoutera donc l’été prochain quatre vols par semaine à destination de Fort Lauderdale, soit trois au départ de Montréal (face à Air Canada Rouge) et un autre au départ de Québec (qui sera d’ailleurs le seul vol direct entre cette ville et Fort Lauderdale en été). Air Transat ajoutera également deux vols par semaine au départ de Montréal vers Orlando.

« Avec ces nouveautés vers le sud et l’ouest des États-Unis, nous sommes fiers d’ajuster notre offre aux attentes croissantes des voyageurs et de demeurer pour eux le transporteur vacances numéro un au Canada. Le marché touristique nord-américain est vigoureux et c’est avec enthousiasme que nous multiplions les possibilités qui s’offrent à nos clients en matière de destinations et de fréquences, tout en renforçant notre plaque tournante de Montréal », a déclaré Annick Gérard, chef de l’exploitation de Transat.

Tous les détails de la programmation aérienne d’Air Transat pour l’été 2020 seront annoncés sous peu.

©Air Transat


Air Arabia et Etihad lancent une low cost à Abou Dhabi

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La compagnie aérienne Etihad Airways et la low cost Air Arabia s’associent pour lancer la première compagnie low-cost basée à Abou Dhabi.

Etihad Aviation Group, propriétaire de la compagnie aérienne nationale des Emirats Arabes Unis, et Air Arabia, première et plus grande low-cost du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, ont annoncé le 16 octobre 2019 la signature d’un accord pour le lancement d’Air Arabia Abu Dhabi, première spécialiste du vol pas cher basée dans l’aéroport de la capitale des EAU. Les deux partenaires créeront une entreprise commune indépendante qui opérera en tant que compagnie aérienne à bas prix avec son hub à l’aéroport international d’Abu Dhabi. Le nouveau transporteur viendra « compléter les services d’Etihad Airways au départ de sa propre base et « répondra aux besoins du segment croissant du marché des voyages à bas prix dans la région ». Son conseil d’administration, composé de membres nommés par Etihad et Air Arabia, pilotera la stratégie indépendante et le mandat commercial de l’entreprise. Aucune date de lancement n’est avancée, et ses futurs réseau et flotte restent inconnus (Air Arabia utilise uniquement des monocouloirs Airbus).

Le CEO du Groupe Etihad Tony Douglas a déclaré dans un communiqué : « Abou Dhabi est un centre culturel prospère avec une vision économique claire, fondée sur la durabilité et la diversification.  Grâce à la diversité des attractions de l’émirat et de son offre hôtelière, les voyages et le tourisme jouent un rôle vital dans la croissance économique de la capitale et des Émirats arabes unis. En nous associant à Air Arabia et en lançant la première compagnie low-cost d’Abu Dhabi, nous servons cette vision à long terme ». Il a ajouté : « Ce partenariat passionnant soutient notre programme de transformation et offrira à nos clients une nouvelle option de voyage à bas prix à destination et en provenance d’Abu Dhabi, en complément de nos propres services.  Nous attendons avec impatience le lancement de la nouvelle compagnie aérienne en temps utile ». Il s’agit du premier investissement d’Etihad Airways dans une compagnie aérienne depuis son entrée dans le capital d’Alitalia fin 2014.

Adel Al Ali, CEO du groupe Air Arabia basé dans l’émirat de Sharjah, souligne de son côté que les Émirats arabes unis, « qui abritent le premier transporteur à bas prix de la région MENA, se sont développés au fil des ans pour devenir une plaque tournante mondiale du tourisme et des voyages ». Il se dit « ravi de nous associer à Etihad pour créer Air Arabia Abu Dhabi, qui desservira encore davantage le segment en pleine expansion des voyages à bas prix aux niveaux local et régional, tout en capitalisant sur l’expertise qu’Air Arabia et Etihad vont fournir. Cette étape démontre la force du secteur de l’aviation des Emirats Arabes Unis et sert la vision qui anime sa croissance. Nous nous réjouissons à la perspective d’un partenariat fructueux et du lancement du nouveau transporteur ». Air Arabia possède déjà des filiales au Maroc et en Egypte, celle en Jordanie ayant fermé ses portes.

En pleine restructuration après avoir subi une perte de 1,28 milliard de dollars en 2018, Etihad Airways a donc choisi d’imiter sa rivale de Dubaï, Emirates Airlines s’étant alliée à la low cost Flydubai, mais en passant par la voir capitalistique pour lancer un cinquième transporteur dans les Emirats. Elle mise sur un secteur des voyages et du tourisme qui contribue à plus de 13,3% du PIB du pays, et « jouit d’une position dominante en tant que plaque tournante mondiale de l’aviation grâce à son infrastructure ultramoderne, à son secteur des services avancés et à son transport aérien de qualité ». Le modèle low cost a été introduit pour la première fois aux EAU en 2003 ; aujourd’hui, le marché du Moyen-Orient se classe au troisième rang pour ce qui est du taux de pénétration intra-régional des transporteurs à bas prix, et les low cost représentaient 17% du nombre de sièges à destination et en provenance du Moyen-Orient en 2018, contre seulement 8% en 2009.

©Air Arabia

Boeing: gouvernance, 737 MAX d’Air Canada, 777-300ER cargo et 777-8

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Boeing a officialisé son changement de gouvernance, nommant David Calhoun président non-exécutif tandis que Dennis Muilenburg conserve le rôle de CEO. La compagnie aérienne Air Canada a reporté à la mi-février 2020 le retour dans les airs de ses 737 MAX 8, tandis que GECAS et IAI ont lancé un programme de conversion du 777-300ER pour le fret, et que des questions se posent sur la date de lancement du 777-8.

Le conseil d’administration de Boeing a séparé les rôles de président et de chef de la direction : David L. Calhoun, administrateur principal indépendant actuel, a été nommé au poste de président non exécutif, tandis que Dennis Muilenburg reste en tant que CEO, président et administrateur. Le conseil a déclaré dans son communiqué que la scission des rôles de président et de directeur général permettrait à Muilenburg de « se consacrer à plein temps à la gestion de la société, qui s’efforce de remettre le 737 MAX en service en toute sécurité, d’assurer un support complet aux clients de Boeing dans le monde entier, et de mettre en œuvre des modifications pour renforcer le focus de Boeing.sur la sécurité des produits et services ». Cette décision est la dernière en date de « plusieurs actions » du conseil d’administration et de la direction générale de Boeing visant à « renforcer les processus de gestion de la gouvernance et de la sécurité » de la société.

David Calhoun a déclaré : « Le conseil fait pleinement confiance à Dennis en tant que CEO et pense que cette division du travail permettra de se concentrer au maximum sur la gestion des affaires, le conseil jouant un rôle de surveillance actif». Le conseil envisage également de nommer un nouvel administrateur « à la profonde expérience et expertise en matière de sécurité » pour siéger au conseil et à son nouveau comité de la sécurité aérospatiale. « Je soutiens pleinement l’action du conseil d’administration. Toute notre équipe est concentrée sur le retour au service du 737 MAX en toute sécurité et sur la mise en œuvre de tous les engagements de notre société», a ajouté M. Muilenburg – dont de nombreux spécialistes affirment que les jours son comptés.

©Boeing

La nouvelle gouvernance du constructeur américain a été officialisée le jour où Air Canada annonçait le report au 14 février 2020 au plus tôt du retour en service de ses 24 Boeing 737 MAX 8 (sur 50 attendus, plus onze MAX 9). « Nous prenons cette mesure prudente en raison de l’incertitude réglementaire persistante quant au moment où cet appareil sera remis en service. La prolongation du retrait nous procure de la prévisibilité dans l’établissement de l’horaire tout au long de la première phase de mise en œuvre de notre nouveau système de réservations ainsi que la stabilité requise tandis que nous préparons la deuxième phase du déploiement de ce système, à savoir son activation dans l’environnement aéroportuaire », a expliqué Lucie Guillemette, vice-présidente générale et chef des Affaires commerciales d’Air Canada. Grâce à ces mesures « et à d’autres que nous prenons, notamment la location de deux gros-porteurs supplémentaires au moins jusqu’à la relâche de mars, les clients peuvent continuer de faire leurs réservations en toute confiance avec Air Canada », poursuit-elle dans un communiqué.

Conformément à l’avis sur la sécurité émis par Transports Canada le 13 mars 2019, Air Canada a immobilisé au sol sa flotte de 24 737 MAX. Les décisions finales relatives à la reprise de l’exploitation de cette flotte « seront fondées sur l’évaluation de la sécurité faite par Air Canada à la suite de la levée des avis sur la sécurité du gouvernement et de l’approbation des autorités réglementaires internationales », rappelle la compagnie de Star Alliance.

Côté gros porteurs, GECAS et Israel Aerospace Industries (IAI) ont annoncé le lancement du Boeing 777-300ERSF et la mise en place d’un programme de conversion de passagers en cargo. Surnommée « The Big Twin » – le plus grand cargo bimoteur jamais construit, l’initiative est financée conjointement par GECAS et IAI ; après des accords signés en juillet 2019, et un prototype d’avion devant être fourni par GECAS, le programme de développement du certificat de type supplémentaire (STC) du 777-300ERSF a maintenant été lancé.

©Air Canada

En tant que client de lancement et co-fondateur du programme, GECAS piochera dans son propre portfolio quinze 777-300ER en commandes fermes (et dispose de quinze options supplémentaires) pour la version fret ERSF (y compris le prototype de l’avion, qui sera selon Flightglobal le MSN 32789 actuellement loué par Emirates). La conversion de l’avion initial devrait avoir lieu à Tel-Aviv, et d’autres lignes de conversion devraient être envisagées dans d’autres pays à partir de 2023. Dans le cadre du programme, IAI conclura également des accords de conversion pour le 777-300ERSF directement avec des compagnies aériennes ainsi qu’avec d’autres bailleurs dans le monde.

GECAS et IAI estiment a plus de trois ans le temps nécessaire entre le lancement du programme, le début de la conversion du prototype en décembre prochain et l’obtention de l’approbation du STC auprès de la FAA. Ensuite, chaque conversion de 777-300ER devrait prendre en moyenne quatre à cinq mois. Le programme sera également soutenu par GE Aviation, dont le GE90 sera le moteur exclusif du nouvel appareil.

Le 777-300ER, « dont la réputation n’est plus à faire, est enfin à la portée des exploitants de fret », soulignent les deux sociétés : le 777-300ERSF offrira aux opérateurs 25% de capacité de plus que les biréacteurs dédiés au cargo actuels, et elles prévoient qu’il atteindra une consommation par tonne jusqu’à 21% inférieure aux quadriréacteurs. Mis en service en 2022, le 777-300ERSF devrait offrir « les meilleures conditions économiques de sa catégorie, une superbe gamme, des capacités de fret flexibles exceptionnelles – en particulier pour les opérateurs de services express et de commerce électronique – et tout cela avec des caractéristiques communes, des capacités et une fiabilité du 777 reconnues ».

©GECAS

On retiendra enfin la déclaration de Darren Hulst, senior marketing executive de Boeing, selon qui l’entrée en service du 777-8 « dépendra fondamentalement de quand nous aurons combiné la demande des clients au design et à la production du programme 777X ». Il ajoute que le calendrier du 777-8 est « évidemment toujours à l’étude », Boeing ayant déjà reporté son entrée en service après 2022 – le développement du grand frère 777-9 rencontrant des problèmes notamment de moteur, et son vol inaugural ayant été reporté à l’année prochaine. Darren Hulst a refusé de commenter la possibilité qu’une commande de Qantas pour son Project Sunrise accélère le développement du 777-8 ; cette version ne compte à ce jour que 35 commandes fermes d’Emirates Airlines et dix de Qatar Airways. Le CEO de cette dernière évoquait d’ailleurs lors de l’inauguration de la ligne vers Langkawi en Malaisie une possible conversion des dix avions vers le plus grand 777-9, si leurs performances sont similaires (Qatar Airways attend déjà cinquante 777-9).

©Boeing

Finnair rejoint l’initiative nordique pour l’aviation électrique

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La compagnie aérienne Finnair a rejoint NEA, l’initiative nordique pour l’aviation électrique visant à stimuler le développement des avions électriques.

La compagnie nationale finlandaise basée à l’aéroport d’Helsinki devient le onzième membre de cette initiative en cours de lancement ; une plateforme a été créée par Nordic Innovation (qui dépend du Conseil des ministres des pays nordiques) afin de réunir les acteurs nordiques autour de ce projet innovant. Jaakko Schildt, directeur des opérations de Finnair, a déclaré dans un communiqué : « les innovations technologiques sont essentielles pour résoudre le problème des émissions de CO2 dans l’aviation. Avec ce projet, nous construisons ensemble l’avenir de l’aviation électrique et franchissons une étape importante vers la neutralité carbone dans le domaine aérien ». Le réseau compte actuellement 11 membres : Air Greenland, Avinor, Braathens Regional Airlines, El-fly AS, Heart Aerospace, Icelandair, NISA (Nordic Innovation Sustainable Aviation), RISE, SAS Scandinavian Airlines, Swedavia et donc Finnair.

Maria Fiskerud, project manager pour NEA (Nordic Network for Electric Aviation), rappelled de son côté : « Nous sommes un réseau nordique qui travaille à la fois sur les questions liées aux infrastructures, aux problèmes de l’industrie et aux nouveaux modèles commerciaux ». Le NEA organisera des ateliers ainsi que d’autres manifestations pour « renforcer les connaissances et la coopération » dans les pays nordiques. Le réseau comporte quatre domaines d’intervention avec des objectifs clairs qui visent à stimuler la croissance de l’aviation électrique :

– la normalisation des infrastructures aériennes électriques dans les pays nordiques,

– le développement de modèles commerciaux pour la connectivité régionale entre les pays nordiques,

– le développement d’une technologie aéronautique adaptée aux conditions météorologiques nordiques

– et la création d’une plateforme pour des collaborations à l’échelle européenne et mondiale.

Selon Nina Egeli, Senior Innovation Advisor de Nordic Innovation : « Tous les domaines d’intervention ont le potentiel de créer un impact important. Nous parlons, entres autres, de la qualité de vie, de la durabilité, de l’accessibilité mais aussi de l’implication des entreprises nordiques dans les innovations. En combinant le meilleur de chacun en matière de mobilité, les pays nordiques et leurs entreprises peuvent réellement se démarquer et renforcer considérablement leur position à l’échelle mondiale ».

Finnair a célébré ses 95 années d’opération le 1er novembre 2018. Elle transporte actuellement plus de dix millions de passagers par an et relie plus de 100 destinations en Europe, 19 destinations vers l’Asie et 7 villes d’Amérique du Nord. Pionnière en matière de développement durable, Finnair est la compagnie européenne de lancement de l’appareil de nouvelle génération éco-efficient Airbus A350 XWB. Elle est aussi la première compagnie aérienne listée dans l’index du « Carbon Disclosure Project », mettant en avant les sociétés les plus transparentes en matière de reporting d’émissions de gaz à effet de serre.

©SAS Scandinavian

Troisième destination en Chine pour EgyptAir

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La compagnie aérienne EgyptAir lancera le mois prochain une nouvelle liaison entre Le Caire et Hangzhou, sa troisième destination en Chine après Pékin et Guangzhou.

A partir du 29 novembre 2019, la compagnie nationale égyptienne proposera deux vols par semaine entre sa base au Caire et l’aéroport de Hangzhou-Xiaoshan, opérés en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 30 passagers en classe Affaires et 279 en Economie. Les départs sont programmés mercredi et vendredi à 1h55 pour arriver à 18h55, les vols retour quittant la province du Zhejiang jeudi et samedi à 0h05 pour se poser à 5h35. EgyptAir sera sans concurrence sur cette route.

Officialisés sur les réseaux sociaux par le président de la compagnie de Star Alliance Ashraf al-Khouly, ces vols s’ajouteront aux trois par semaines déjà opérés vers Pékin, et à la rotation quotidienne vers Guangzhou. Près d’un demi-million de touristes chinois se sont rendus en Egypte l’année dernière contre environ 300.000 en 2017, et leur nombre devrait encore augmenter cette année selon les statistiques fournies par l’agence Chine Nouvelle.

Une autre nouveauté figure dans le programme d’EgyptAir, le retour des vols « charter régulier » entre Le Caire et Osaka au Japon ; après deux hivers d’absence, ils reprendront selon Airlineroute du 16 décembre au 6 mai prochain, avec une rotation le mardi en 777-300ER (49+297). Elle dessert déjà Tokyo-Narita en vols réguliers.

©AerCap

Le 18 octobre 1909 dans le ciel : Un débutant chute à Juvisy

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Histoire de l’aviation – 18 octobre 1909. La semaine commence mal : c’est, en effet, à un terrible accident d’aéroplane qu’on assiste ce lundi 18 octobre 1909, à l’occasion d’un vol d’essai que réalisait l’aviateur Blanck, dans le ciel de l’aérodrome de Juvisy. Si le pilote sortira indemne de cette catastrophe aérienne, on déplorera plusieurs blessés parmi le public présent : au nombre de cinq exactement.
Si de nombreuses personnes étaient là, ce n’était pas pour suivre les évolutions de cet aviateur débutant mais pour assister au retour du comte Charles de Lambert qui avait entrepris de voler aller-retour ce 18 octobre 1909 de Juvisy jusqu’à Paris, installé aux commandes d’un aéroplane biplan de fabrication américaine dont les pionniers de l’air Wilbur et Orville Wright étaient à l’origine.
Blanck va chuter après seulement quelque cinquante mètres de parcourus, fonçant dans la clôture de la piste, qui ne va pas arrêter son aéroplane, puisqu’il va finir dans le public : une femme et trois hommes seront alors touchés, les blessant légèrement, quand une autre, madame Hamot, le sera plus sérieusement au niveau d’une jambe.

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