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Taxes sur l’aérien : des hausses en France et en Allemagne

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L’Assemblée nationale française a adopté l’éco-contribution sur le transport aérien, qui servira à financer « les transports propres du quotidien », tandis qu’en Allemagne une hausse de 74% et 41% des taxes sur les vols moyen- et long-courriers a été votée.

Annoncée par le gouvernement français en juillet dernier à la grande colère du secteur aérien, la nouvelle taxe sur les billet d’avion a été adoptée le 17 octobre 2019 lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2020. Valable à partir de l’année prochaine sur tous les vols au départ des aéroports français – à l’exception des vols en correspondance, des vols intérieurs au départ ou vers la Corse, les outre-mer, et des liaisons d’aménagement du territoire « qui sont des dessertes aériennes essentielles au désenclavement ou à la continuité territoriale, pour lesquels le transport aérien est incontournable ». Dans le détail, elle sera de 1,5 euro en classe Economie et 9 euros en classe Affaires sur les vols domestiques et européens, et de 9 euros en Economie et 18 euros en Affaires sur les vols hors Union européenne. Les classes Premium et Première ne sont pas mentionnées.

  Vol intérieur et intra-UE Vol hors UE
Classe Economique Affaires Economique Affaires
Eco-contribution 1,5€ 9€ 3€ 18€

Cette éco-contribution s’appliquera à toutes les compagnies au départ de la France, qu’elles que soient leur nationalité. « Le pavillon aérien français ne sera ainsi pas désavantagé », assure le gouvernement : compte tenu de la composition du trafic aérien, cette contribution sera supportée à 62% par des compagnies étrangères. La taxe devrait rapporter 180 millions d’euros par an, qui iront intégralement au financement des transports propres du quotidien. Affectés à l’Agence de financements des infrastructures de transport de France (AFITF), ils permettront de mettre en œuvre « l’ambitieuse programmation des investissements votée dans le projet de loi d’orientation des mobilités », permettant au gouvernement de « répondre à l’attente de nos concitoyens d’une juste mise à contribution de l’ensemble des modes de transports, et en particulier ceux fortement émetteurs de gaz à effet de serre ».

Une telle contribution existe dans de nombreux autres pays européens, comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni, rappelle le gouvernement selon qui la mise en œuvre de cette éco-contribution « s’inscrit en cohérence avec le combat que porte la France pour une taxation du transport aérien au niveau européen et international ». Berlin a justement adopté une forte augmentation de sa propre taxe sur les billets d’avion : de 74% sur les vols domestiques ou intra-européens et sur le moyen-courrier (respectivement à 13,03 et 33,01 euros), et de 41% sur les vols long-courriers (à 59,43 euros). La hausse devrait être appliqué à partir d’avril prochain, avec pour objectif assumé de privilégier le train quand cela est possible – le transport ferroviaire voyant dans le même temps son taux de TVA passer de 19% à 7% dès le début janvier, une baisse qui serait couverte par l’augmentation des taxes sur les billets d’avion (environ 740 millions d’euros).

Le gouvernement allemand a aussi annoncé une interdiction totale du « dumping » sur les billets d’avions, visant en particulier les low cost qui vendent « en-dessous du prix réel » les places non encore réservées. Ryanair s’était déjà élevé contre ces augmentations, le CEO de Lufthansa répondant que les pratiques de la low cost sont « économiquement et écologiquement irresponsables ».

L’Allemagne talonnera désormais le Royaume-Uni (14 euros pour les court-courriers, 86 euros pour les longs courriers) au rang des pays européens qui taxe le plus le transport aérien, devant la Suède, l’Autriche, l’Italie ou la Norvège.

@Fraport


Prix du billet d’avion en France : +0,7% en septembre

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La hausse des prix des billets d’avion au départ de France a marqué le pas le mois dernier, toutes destinations confondues (+0,7% par rapport à septembre 2018). Les prix toutes destinations confondues augmentent de 0,4% au départ de métropole, mais de 4,9% au départ des quatre départements d’outre-mer (DOM) pris dans leur ensemble.

Au départ de métropole, les prix des billets d’avion sont selon les statistiques mensuelles de la DGAC stables sur les réseaux intérieur et international long-courrier, et l’augmentation ralentit sur le réseau international moyen-courrier. Sur le réseau intérieur, la baisse des prix persiste sur les liaisons intra-métropolitaines (-4,2% entre septembre 2018 et septembre 2019) et atteint -6,1% au cumul sur les 9 mois de l’année. Inversement, les prix des billets d’avion à destination de l’outre-mer affichent encore une forte progression, avec un renchérissement de 10,7% en septembre, « par un effet de rattrapage à mettre en perspective de la baisse mesurée en septembre 2018 (-0,4% entre septembre 2017 et septembre 2019) ». Globalement, les prix des billets d’avion sont stables entre septembre 2018 et septembre 2019 sur le réseau intérieur au départ de Métropole (-0,1%), alors qu’ils diminuent de 2,4% au cumul des neuf mois 2019 par rapport à la même période 2018.

A l’international toujours au départ de métropole, les prix des billets affichent une relative stabilité en septembre (+0,5% par rapport à septembre 2018), « masquant des évolutions contrastées selon les faisceaux ». Les prix augmentent globalement vers l’Europe (+1,9% vers l’Espace Économique Européen et +4,9% vers les autres pays européens), alors qu’ils diminuent vers l’Afrique du Nord-Levant (-0,9%). L’ensemble du réseau international moyen-courrier voit ainsi ses billets d’avion se renchérir de 1,4% entre septembre 2018 et septembre 2019 et de 1,2% au cumul sur les 9 mois de l’année 2019. Sur le réseau international long-courrier, l’évolution est stable (-0,2%) avec des tendances distinctes selon les continents. Les prix augmentent significativement vers le Moyen-Orient (+3,3%) et dans une moindre mesure vers l’Asie-Pacifique et l’Afrique sub-saharienne (respectivement +1,4% et +1,3%), contrairement à la tendance observée vers le continent américain. En effet, les prix des billets diminuent nettement ce mois-ci vers l’Amérique du Nord (-2,6% en septembre, mais +1,5% au cumul 2019) et sont stables vers l’Amérique latine (+0,5% en septembre et -0,1% au cumul). Au cumul sur neuf mois 2019, les prix des billets d’avion ont augmenté de 0,7% sur le réseau international long-courrier au départ de la métropole, et de 0,9% sur l’ensemble du réseau international.

Au départ des DOM, la hausse des prix des billets d’avion de 4,9% entre septembre 2018 et septembre 2019 est « plus modérée que celles mesurées lors des trois derniers mois », toutes destinations confondues. Le renchérissement des billets est encore très fort depuis les Antilles (+7,3% depuis la Guadeloupe et de 10,9% depuis la Martinique), mais ces évolutions s’expliquent par un effet de rattrapage avec les fortes baisses enregistrées en septembre 2018 (respectivement -7,5% et -8,6% par rapport à septembre 2017). Ainsi, en septembre 2019, les prix des billets d’avion sont inférieurs à leurs niveaux de septembre 2017 pour la Guadeloupe (-0,7%), et ils sont un petit peu plus élevés au départ de Martinique (+1,3%), toutes destinations confondues. Les évolutions « sont tout autre » au départ des deux autres départements, avec une baisse significative des prix depuis la Guyane (-2,1% par rapport à septembre 2018) et une relative stabilité des prix depuis La Réunion (-0,3%). Au cumul sur les neuf mois de l’année 2019, les prix des billets d’avion au départ des DOM ont globalement augmenté de 4,2% toutes destinations confondues par rapport à la même période 2018, mais de seulement 1,6% par rapport à 2017.

Évolution m-1 : après la haute saison estivale, les prix des billets d’avion diminuent nettement sur tous les faisceaux géographiques (-20,3% entre août et septembre 2019 au départ de France, toutes destinations confondues). Au départ de métropole, les prix des billets diminuent globalement de 20,3% entre août et septembre 2019 toutes destinations confondues. Les prix sur le réseau intérieur (-17,0% par rapport à août) sont tirés vers le bas par les destinations ultramarines (-29,1%), tandis que les liaisons intra-métropolitaines, un peu moins sensibles à la saisonnalité du trafic, bénéficient quand-même d’une baisse de 12,8% par rapport à août 2019. Le réseau international moyen-courrier (-29,1%), au même niveau que l’outre-mer au départ de métropole, affiche des baisses record vers l’Afrique du Nord-Levant et vers l’EEE&Suisse (respectivement -34,7% et-28,2%). L’activité long-courrier, un peu moins saisonnière que le moyen-courrier, profite néanmoins d’une baisse des prix de 13,7% entre août et septembre 2019, la diminution la plus modérée se mesurant vers l’Amérique du Nord (-10,8%) et à l’opposé, la plus forte s’observant vers l’Afrique sub-saharienne (-18,1%).

Au départ des quatre départements d’outre-mer pris dans leur ensemble, l’effet saisonnier est également à la baisse (-20,3% entre août et septembre 2019). La tendance est néanmoins beaucoup plus marquée dans la zone Antilles-Guyane (respectivement -28,0%, -26,7% et -31,0 % pour la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, toutes destinations confondues) que dans l’Océan Indien, où le mois d’août n’est déjà plus en très haute saison du fait du calendrier scolaire un peu différent des autres départements (-6,0% au départ de La Réunion entre août et septembre 2019).

@La Réunion-Roland Garros

Emploi : Corsair recrute des pilotes, des mécaniciens…

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La compagnie aérienne Corsair International lance une campagne de recrutement portant sur la plupart des métiers de l’aérien, allant des pilotes aux mécaniciens en passant par des ingénieurs ou du personnel administratif.

Depuis mars 2019 et sa vente par TUI à Intro Aviation via la société irlandaise Diamondale, la compagnie française basée à l’aéroport de Paris-Orly est entrée dans une « nouvelle dynamique » avec le développement de sa flotte et l’élargissement de son réseau ; elle lance dans ce cadre une campagne de recrutement afin de répondre à ses besoins en termes de croissance. Corsair compte recruter et d’intégrer 60 pilotes à horizon été 2021. Au-delà de ces postes dédiés au Personnel Navigant Technique, la compagnie est en cours de recrutement d’environ 20 postes en CDI « de mécaniciens avion, d’agents d’opérations aériennes, d’ingénieurs au sein de la Direction technique, mais aussi d’un trafic manager et d’un content manager dans le domaine du marketing digital et également d’un administrateur Parc informatique et de deux développeurs pour la Direction des Systèmes d’information ».

Pour assurer son projet de renouvellement de la flotte, Corsair rappelle dans son communiqué qu’elle prévoit d’opérer dès mai 2021 une flotte tout Airbus de dix A330, et de passer à treize avions en 2023. Chacun des trois Boeing 747-400 sera remplacé par deux Airbus. Evoqués depuis octobre dernier, trois A330-900 ont été officiellement commandés à une société de leasing le 15 mars et arriveront dans la flotte d’ici 2021 ; trois autres Airbus non précisés viendront compléter la flotte en remplacement des 747. Enfin, l’arrivée de 3 nouveaux appareils est prévue entre 2021 et 2023. Au regard de cette augmentation du nombre d’appareils, de la diversification de son réseau et d’une façon plus générale de l’accroissement de l’activité, Corsair donc est amenée à recruter afin de couvrir ses besoins en termes de personnel.

Membre de la FNAM « qui travaille à l’accompagnement et au reclassement des salariés des compagnies Aigle Azur et XL Airways », Corsair lui a transmis la liste des postes ouverts au recrutement externe. Selon le PDG Pascal de Izaguirre, « compte tenu du développement de Corsair et de notre flotte, nos perspectives de recrutement sont significatives. Dans un environnement où le pavillon français est fortement éprouvé suite aux récentes cessations d’activités de deux compagnies aériennes françaises, nous mettons tout en œuvre, aux côtés de la FNAM, pour favoriser le reclassement de collaborateurs qui pourraient venir rejoindre nos équipes dans le cadre de notre croissance ».

Corsair emploie 1200 collaborateurs, et transporte 1.200.000 passagers par an sur des vols réguliers vers les Caraïbes (Guadeloupe et Martinique), l’océan Indien (La Réunion, l’île Maurice), l’Afrique (Côte d’Ivoire) et l’Amérique du nord (Montréal, Miami, et New York à partir du 10 juin 2020).

©Corsair International

Aéroport de Nantes : trafic en hausse de 17% sur 9 mois

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L’aéroport de Nantes-Atlantique a enregistré à fin septembre une croissance de son trafic passagers de plus de 17% par rapport à la même période en 2018. Il continue d’améliorer l’expérience client en proposant plus de fluidité aux contrôles sûreté et en modernisant ses commerces pour le printemps 2020, et a reçu certification ISO 14001, reconnaissance de l’efficacité de son système de management de l’environnement.

De janvier à septembre 2019, l’aéroport nantais a connu une « dynamique de trafic soutenue », avec une croissance de plus de 17% par rapport à la même période l’an dernier, principalement grâce au développement de la connectivité internationale. Selon le communiqué de VINCI Airports, l’installation de la base d’easyJet depuis début avril 2019 a contribué à ce développement avec 14 ouvertures de lignes, mais d’autres compagnies ont également participé à cette dynamique (Ryanair, Transavia, Volotea et Air France), portant à 29 le nombre total de nouvelles destinations directes proposées aux habitants et aux entreprises du Grand Ouest (parmi plus de 100 destinations au total).

Sur la même période de janvier à septembre 2019, « sous l’effet d’excellents taux de remplissage des avions », le nombre de mouvements d’avions – atterrissages, décollages – a augmenté plus modérément, à hauteur de 10%, que le nombre de passagers. Afin de lisser son trafic sur l’année et dans la journée, la société Aéroports du Grand Ouest, gestionnaire de l’aéroport Nantes Atlantique, explique qu’elle « priorise le développement de son trafic dans les périodes les plus creuses ».

En matière de qualité de service, l’aéroport Nantes Atlantique dresse un bilan « très satisfaisant » de la saison estivale, pourtant sujette aux fortes affluences. Les services mis en place et l’accompagnement des passagers par les renforts de personnel ont permis d’améliorer l’expérience client. En particulier, l’aéroport a gagné en fluidité sur l’ensemble des contrôles sûreté grâce à la mise en place d’une ligne de contrôle qui prévoit un accueil prioritaire pour les familles. Le temps d’attente aux postes d’inspection filtrage a ainsi été réduit selon l’aéroport à « 20 minutes au maximum et 8 minutes en moyenne ». Cette ligne de contrôle dédiée aux familles sera désormais ouverte à chaque période de vacances scolaires (prochaine ouverture du 17 octobre au 4 novembre).

L’aéroport a également mis en place plusieurs solutions complémentaires de parkings cet été, dont le block parking, parking adossé à un service voiturier professionnel qui permet d’optimiser l’espace en stationnant plus de voitures sur un même espace, le parking de la Tour et le parking du Pianocktail. Ces solutions ont permis de proposer 1000 places supplémentaires et de répondre à la demande des passagers durant les périodes de fort trafic.

La saison automne-hiver 2019/2020 est l’occasion de travaux de refonte des commerces de l’aérogare. Les nouveaux commerces, plus modernes et adaptés aux attentes des passagers, ouvriront progressivement d’ici la saison printemps-été 2020. L’activité commerciale se poursuit néanmoins en parallèle des travaux et permet aux passagers de toujours trouver des alternatives aux enseignes fermées pour travaux.

VINCI Airports souligne d’autre part que vendredi dernier, l’aéroport Nantes-Atlantique a obtenu la certification ISO 14001 démontrant la mise en place d’un système de management environnemental efficace, permettant au gestionnaire de réduire l’empreinte environnementale de ses activités, de manière continue et pérenne. Cette certification « illustre l’engagement de l’aéroport dans la démarche globale de maîtrise et de réduction des impacts environnementaux, AirPact, initiée par VINCI Airports en 2015 et déployée à l’échelle de tous les aéroports de son réseau » (en juin dernier, il annonçait une réduction de 19% en quatre ans de l’empreinte carbone de ses 46 plateformes). Les 4 objectifs de cette démarche visent la réduction des consommations d’énergie, la réduction de l’empreinte carbone, la mise en œuvre d’un système de management environnemental efficace, et la protection de la biodiversité. À Nantes Atlantique, tous les éclairages ont été remplacés par des LEDS (feux de balisage, mats d’éclairage sur les parkings avions, une partie de l’aérogare, parkings P4…), une des chaudières de l’aérogare a été changée pour une chaudière au gaz plus performante et enfin 3 bus au gaz, moins émissifs, ont été mis en place pour transporter les passagers entre l’aérogare et les avions. L’ensemble de ces efforts ont permis à l’aéroport nantais de réduire de 46% ses émissions de CO2 depuis 2014.

Cyril Girot, directeur de l’aéroport Nantes Atlantique – VINCI Airports, a déclaré : « Les équipes de l’aéroport Nantes Atlantique ont réussi toutes ensemble – gestionnaire, sous-traitants, assistants, commerces, services de l’Etat… – à absorber la croissance record du trafic passagers. Notre objectif collectif est de permettre à chaque passager de connaître une expérience positive lors de son passage à l’aéroport, lorsqu’il part vers une de nos 100 destinations directes, ou lorsqu’il arrive pour visiter le Grand Ouest. L’obtention récente de la certification ISO 14001 vient en plus récompenser nos engagements en matière de maîtrise et de réduction de notre impact environnemental ».

@VINCI Airports

L’Embraer 195-E2 entre en service chez Azul

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Le premier vol commercial d’un Embraer 195-E2 a eu lieu mercredi au Brésil, la compagnie aérienne low cost Azul Linhas Aéreas Brasileiras reliant Sao Paulo à Brasilia

Plus grand modèle de la famille E2 du constructeur brésilien, l’E195-E2 a effectué son premier vol passager le 16 octobre 2019 le vol AD9290 de la spécialiste du vol pas cher, entre sa base à Sao Paulo-Viracopos Campinas et l’aéroport de Brasilia-Presidente Juscelino Kubitschek. Livré le mois dernier via la société de leasing AerCap, le monocouloir est configuré pour accueillir 136 passagers en une classe, et équipé de moteurs P&W 1900G. Azul en a commandé 51 plus six loués chez AerCap, les deux partenaires étant de loin les meilleurs clients du modèle. Cinq autres exemplaires doivent lui être livrés d’ici la fin de l’année, qui seront eux aussi déployés sur des lignes intérieures et internationales. 

Le fondateur et président d’Azul David Neeleman déclarait lors de la cérémonie de livraison : « nous ne pourrions pas être plus fiers de déployer dans le ciel brésilien cet avion brésilien construit grâce à la technologie et l’innovation brésiliennes ». Azul opère déjà 51 E195 (118 sièges) ainsi que cinq E190 (106 sièges), aux côtés d’un Airbus A320, 31 A320neo, huit A330-200, un A330neo et 33 ATR 72-600 ; son carnet de commandes compte entre autres dix A321neo.

Le nouvel E195-E2 peut voler sur 2600 nm, 600 nm de plus que la version précédente, et ses performances sur piste « restreinte » sont également meilleures selon Embraer : 900 nm de plus au départ de Denver, ou 500 nm de plus depuis l’aéroport de Rio de Janiero-Santos Dumont. Embraer met également en avant l’avion « le plus écologique » de sa catégorie, avec les niveaux de bruit et d’émissions externes « les plus faibles ». Côté maintenance, l’E195-E2 est le monocouloir permettant le plus long intervalle entre deux opérations de base avec 10.000 heures de vol, permettant aux compagnies aériennes « une utilisation opérationnelle supplémentaire de 15 jours sur une période de dix ans par rapport aux E-Jets d’Embraer de la génération actuelle »

Embraer avait accumulé fin juin 124 commandes pour l’E195-E2 (plus 50 options), 44 pour l’E190-E2 (plus 61 options) entré en service depuis l’année dernière, et cent pour l’E175-E2.   

©Embraer

Air Canada ne dira plus mesdames et messieurs

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La compagnie aérienne Air Canada a décidé de remplacer à bord de ses vols l’expression « mesdames et messieurs » par quelque chose de plus neutre du genre « bonjour tout le monde », reflétant la récente inclusion du X comme genre au Canada. 

Dans un courriel envoyé le mois dernier à son personnel de cabine et repris par La Presse, la compagnie nationale canadienne annonce la modification de son « Onboard Transmission Manual » : dans le cadre de « notre engagement de respecter l’identité sexuelle, la diversité et l’inclusion », Air Canada va demander à ses hôtesses de l’air et stewards mais aussi aux pilotes d’abandonner le traditionnel « mesdames et messieurs ». La date d’entrée en vigueur des nouvelles règles de politesse n’est pas précisée, un syndicat interrogé par le quotidien confirmant que le texte n’pas pas été officialisé. Mais l’annonce aurait été globalement bien accueillie par les PNC.

La nouvelle réglementation du gouvernement canadien permet à toute personne ne se reconnaissant pas comme un homme ou une femme de choisir le genre X sur ses papiers d’identité, y compris le passeport, comme le réclamait la communauté LGBTQ.

Air Canada ne sera pas la première compagnie aérienne à refléter l’évolution du genre : sa partenaire de Star Alliance United Airlines l’a fait en mars dernier, et Air Italy a annoncé en juin l’inclusion du X en plus de Mme ou Mr lors de la réservation – une première en Europe.

©Air Canada

Transavia renforce ses routes entre la France et la Tunisie

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La compagnie aérienne low cost Transavia France proposera l’été prochain plus de vols entre Paris, Nantes ou Lyon et ses trois destinations en Tunisie.

« Forte de son succès en Tunisie », la filiale d’Air France spécialisée dans le vol pas cher annonce pour l’été 2020 de nouvelles fréquences vers le pays au départ de ses bases à Paris-Orly, Nantes-Atlantique et Lyon-Saint Exupéry, d’où elle opère neuf routes vers les aéroports de Tunis-Carthage, Djerba-Zarzis et Monastir-Habib Bourguiba. Au départ d’Orly, Tunis passera de 19 à 21 rotations hebdomadaires et Monastir de 13 à 14 ; à Nantes, un troisième vol sera proposé chaque semaine sur la ligne vers la capitale tunisienne inaugurée en avril ; enfin Lyon gagnera également un troisième vol par semaine, cette fois vers Djerba

Pour répondre à la demande croissante, Transavia proposera à l’été 2020 plus de
650 000 sièges vers la Tunisie, soit une augmentation de l’offre de 12% par rapport à
l’été de cette année. La Tunisie « connaît un véritable succès auprès des voyageurs français avec près de 690.000 passagers transportés par Transavia en 2018 », ce qui en fait « la troisième compagnie aérienne entre les deux pays ».

Selon Nicolas Hénin, Directeur Général Adjoint Commercial et Marketing pour Transavia France, la Tunisie « est le pays qui affiche la plus forte croissance pour Transavia. Depuis 2017, nous avons augmenté nos capacités vers la Tunisie, notamment au départ de Nantes et Lyon. Notre clientèle sur cette destination est répartie entre les passagers qui viennent pour le tourisme et ceux qui rendent visite à la famille et aux amis. C’est une clientèle importante, notamment hors saison ».

©Transavia

Norwegian se rapproche de JetBlue

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Les compagnies aériennes low cost Norwegian Air Shuttle et JetBlue Airways ont signé une lettre d’intention pour la mise en place d’un accord interligne, permettant aux passagers de la première d’utiliser les vols de la seconde aux Etats-Unis, aux Caraïbes et en Amérique latine.

Les spécialistes norvégienne et américaine du vol pas cher ont annoncé leur rapprochement le 17 octobre 2019, avec des réservations qui devraient être ouvertes au début 2020 pour des voyages « dès l’été prochain », avec un seul billet d’avion, l’enregistrement des bagages se faisant en une fois pour la destination finale. Sont concernés les vols de JetBlue au départ des aéroports de New York-JFK, Boston-Logan et Fort Lauderdale, avec possibilité de correspondance sur ses 60 destinations aux USA et près de 40 internationales (dont Cuba, la Colombie, l’Equateur, le Costa Rica, le Pérou, le Mexique, Haïti, les Bahamas ou la Jamaïque entre autres).

Norwegian propose 7 destinations aux Etats-Unis depuis Paris-CDG (JFK toute l’année, Boston et Fort Lauderdale en haute saison), et au total plus de 20 routes sans escales vers les trois aéroports américains en question (près de 50 routes transatlantiques en tout).

« Nous sommes très heureux de ce partenariat avec JetBlue qui rendra les voyages internationaux encore plus fluides et plus accessibles pour nos clients », a déclaré dans un communiqué Geir Karlsen, PDG par intérim de Norwegian Air Shuttle. JetBlue « est la plus importante compagnie aérienne dans les aéroports que nous desservons aux États-Unis, en particulier New York JFK, Boston et Fort Lauderdale. Ce partenariat créera une multitude de nouvelles connexions abordables pour les voyageurs des deux côtés de l’Atlantique. Et surtout, il permettra des correspondances fluides avec deux des compagnies aériennes low-cost les plus primées au monde », a-t-il ajouté.

Pour Robin Hayes, directeur général de JetBlue, ce nouvel accord « avec Norwegian permettra de connecter de manière transparente l’important réseau de JetBlue aux États-Unis, dans les Caraïbes et en Amérique latine aux nombreuses destinations européennes proposées par notre nouveau partenaire. Norwegian partage, comme nous, la conviction que les clients bénéficient des avantages de la concurrence et des bas tarifs que nos compagnies apportent, notamment sur le marché transatlantique qui est actuellement dominé par les joint-ventures, les alliances et les prix exorbitants ».

Cet accord interligne est à sens unique, du moins pour l’instant. Rappelons que JetBlue compte lancer des vols vers l’Europe dès l’année prochaine, en commençant par relier New York-JFK et Boston à un ou plusieurs aéroports de Londres (Norwegian opère vers les Etats-Unis depuis Gatwick).  


Iberia déploie un A350 vers Santiago du Chili

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La compagnie aérienne Iberia utilisera dès le mois prochain un Airbus A350-900 sur trois de ses dix vols par semaine entre Madrid et Santiago du Chili.

A compter du 1er novembre 2019, la compagnie nationale espagnole filiale du groupe IAG (aux côtés de British Airways, Aer Lingus, Vueling et Level) modifie ses capacités entre sa base à Madrid-Barajas Adolfo Suarez et l’aéroport de Santiago-Arturo Merino Benitez : les vols de jour du mercredi, vendredi et dimanche seront désormais opérés en A350-900 pouvant accueillir 31 passagers en classe Affaires, 24 en Premium et 293 en Economie. Leur départ est programmé à 12h20 pour arriver à 21h45, les vols retour quittant la capitale chilienne le lendemain à 0h55 pour se poser à 17h40.

Iberia précise dans un communiqué que les A350-900 « remplaceront progressivement » les A340-600 (36+23+296) actuellement déployés sur la rotation quotidienne vers Santiago (départ de Madrid à 23h55, retour le lendemain à 13h30). Elle est en concurrence sur cet axe avec LATAM Airlines, sa bientôt ex-partenaire dans l’alliance Oneworld.

La compagnie espagnole opère à ce jour cinq des vingt A350-900 commandés, les livraisons de ces derniers devant s’étaler jusqu’en 2023. Ils sont actuellement utilisés vers Buenos Aires, New York-JFK et Chicago, leur arrivée au Costa Rica étant prévue le 18 décembre et celle à Bogota ayant été reportée à début janvier selon Airlineroute. Ils devraient aussi se poser à Tokyo-Narita à partir du 29 mars prochain.

©Airbus

Asiana Airlines bannie de San Francisco pendant 45 jours

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La compagnie aérienne Asiana Airlines a reçu l’ordre de suspendre pendant 45 jours sa route entre Séoul et San Francisco, la Cour suprême de Corée du Sud ayant validé la décision du gouvernement qui jugeait insuffisante la formation du personnel – une décision prise après le crash à l’atterrissage de juillet 2013 qui avait fait trois morts et plus de 180 blessés blessés.

Six ans après l’accident du Boeing 777-200ER de la compagnie privée sud-coréenne assurant le vol 214 entre Seoul-Incheon et l’aéroport de San Francisco, la justice du pays a rendu son verdict final : Asiana Airlines devra suspendre pendant 45 jours cette route, actuellement opérée tous les jours en Airbus A350-900. Les réservations sont désormais closes du 3 mars au 16 avril 2020, la rotation quotidienne devant reprendre le lendemain.

Un porte-parole de la compagnie de Star Alliance estime que cette suspension coûtera environ 8,4 millions d’euros, tandis que côté passagers le gouvernement compte demander aux transporteurs présents sur cet axe (en l’occurrence sa partenaire d’alliance United Airlines et sa rivale Korean Air) d’utiliser des avions plus grands afin de minimiser l’impact sur les clients.

La sanction n’arrange pas les affaires d’Asiana Airlines, qui croule sous une dette de 2,05 milliards d’euros envers les institutions financières et doit en outre faire face au ralentissement du transport aérien dans le pays, conséquence de la crise avec le Japon, et à la concurrence low cost. Son propriétaire le Kumho Asiana Group cherche d’ailleurs à vendre 31% de son capital (ainsi que ses participations entre autres dans les filiales Air Seoul et Air Busan) afin qu’elle puisse continuer à opérer.

Le gouvernement sud-coréen avait infligé la suspension de 45 jours en novembre 2014, estimant que le crash était dû à des violations des règles de sécurité. Le 777-200ER d’Asiana Airlines, parti de Seoul avec 291 passagers et 16 membres d’équipage, s’était écrasé le 6 juillet 2013 à l’atterrissage à l’aéroport de San Francisco, trois passagères chinoises trouvant la mort et 182 personnes étant blessées. La responsabilité de l’accident avait été attribuée aux pilotes mais aussi à Asiana pour défaut de formation. Le pilote aux commandes Lee Kang-kook n’avait effectué que 43 heures de vol en 777, étant en cours de formation sur cet appareil, et ne s’était posé à San Francisco qu’en 747 avant le jour du crash.

©NTSB

Le 19 octobre 1913 dans le ciel : Pégoud ravit les Autrichiens

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Histoire de l’aviation – 19 octobre 1913. C’est à travers l’Europe que voyage l’aviateur Célestin Adolphe Pégoud, ce dernier étant en effet sollicité dans plusieurs pays pour réaliser des démonstrations de vol ou plus précisément pour faire vibrer le public en faisant ses acrobaties aériennes dont il s’est fait la spécialité : voler la tête en bas ou encore exécuter des loopings étant sa « marque de fabrique » tant appréciée des amateurs d’aviation, qui se réjouissent de voir les évolutions dans le ciel du Français breveté pilote depuis mars 1913.
Et ce dimanche 19 octobre 1913, c’est jusqu’en Autriche, à Vienne, que l’aviateur Pégoud a fait le déplacement pour faire des vols d’exhibition dans le ciel de l’aérodrome d’Aspern, aérodrome qui accueille en ce jour plusieurs archiducs parmi les 40 000 personnes venues voir le Français à l’œuvre.
L’archiduc Léopold Salvator, comme le public, va être séduit par le spectacle offert par l’aviateur isérois et ne manquera pas de le féliciter pour ses loopings exécutés avec brio et ses vols aux commandes de son aéroplane renversé !

737 MAX : Southwest repousse sa réintroduction à février 2020

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Southwest Airlines a révisé une nouvelle fois la date de réintroduction en service commercial de ses 34 Boeing 737 MAX.

La compagnie aérienne espérait initialement avoir repris ses vols le 6 janvier 2020, mais puisque le rythme de recertification de l’avion reste encore flou, elle a choisi de reporter la date au 8 février 2020. Même si les régulateurs espèrent que le MAX pourra revoler d’ici fin 2019, la compagnie aérienne aura encore besoin de temps pour faire passer ses avions de l’état de stockage à celui d’une utilisation active. « Southwest Airlines continue de surveiller les informations de Boeing et de la Federal Aviation Administration (FAA) sur les futures améliorations du logiciel 737 MAX et les besoins en formation. Nous restons confiants qu’une fois certifiées par la FAA, les améliorations contribueront à une exploitation en toute sécurité du MAX », commente la low cost américaine, qui repousse d’un mois sa remise en exploitation en raison d’un « calendrier de remise en service de MAX encore incertain ».

Cette semaine, c’était United qui annonçait avoir prolongé l’immobilisation au sol de ses quatorze 737 MAX 9, du 19 décembre 2019 au 6 janvier 2020.

@CAE

 

Transavia : un homme tente d’ouvrir la porte de secours peu après le décollage

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Un avion de Transavia France est revenu vendredi 18 octobre se poser sur son aéroport de départ, Paris Orly, suite à la tentative par un homme d’ouvrir une porte de l’appareil.

L’incident s’est passé 15 minutes après le décollage du 737 depuis Orly, à 6h49 vendredi matin. Pour une raison qui reste encore à déterminer, un franco-marocain de 34 ans, a tenté d’ouvrir l’une des issues de secours, « ce qui est impossible » (en plein vol) rappelle la low cost française. « Les stewards sont arrivés avec des menottes et ont réussi à le menotter », décrit un témoin à bord à Europe 1. Il ensuite été déplacé à l’avant de l’appareil. Les pilotes ont décidé de revenir se poser à Orly, comme le veut la procédure, pour livrer aux autorités le passager turbulent. L’homme souffrirait de troubles psychologiques.

©Boeing

KLM : magazine pour enfants et arrivée d’un second 787-10

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À l’occasion du 100e anniversaire de KLM, la compagnie hollandaise partenaire d’Air France a annoncé le lancement d’un magazine de bord pour enfants distribué à tous les passagers âgés de 8 à 14 ans sur les vols KLM à compter des vacances d’automne. Elle a par ailleurs réceptionné un second 787-10.

KLM a réceptionné le 17 octobre son second Boeing 787-10 Dreamliner de KLM en provenance de l’usine Boeing de Charleston, en Caroline du Sud. L’appareil PH-BKC, durable et économe en énergie, porte le nom « Busy Lizzie ». Tous les Dreamliners KLM portent d’ailleurs le nom de fleurs ou de plantes à fleurs. Avec l’arrivée de Busy Lizzie, KLM compte quinze Boeing 787 dans sa flotte: treize 787-9 et deux 787-10. Deux Boeing 787-10 supplémentaires seront ajoutés cette année, dont le premier arrivera en novembre. Quatre autres seront ajoutés en 2020.

KLM a aussi annoncé avoir collaboré avec Hearst Create et le magazine scientifique populaire Quest pour créer son magazine de bord dédié aux enfants, Holland Herald Junior. Il sera distribué à tous les passagers âgés de 8 à 14 ans sur les vols KLM à compter des vacances cet automne. L’équipe éditoriale de Holland Herald a fait appel à Quest pour son expertise dans la création de l’édition junior. Le contenu de Quest Junior a été utilisé, tandis que la conception et la traduction anglaise du magazine ont été prises en charge par Hearst Create. Entre autres choses, le Holland Herald Junior contient un reportage sur Bob, le flamant Bob rose le plus connu du Curaçao, les faits les plus intéressants et les connaissances indispensables sur un avion KLM, un quiz sur les robots et une interview avec un vrai pilote.

« Créer le Holland Herald Junior a été l’un des nombreux moyens exceptionnels par lesquels KLM a célébré son 100e anniversaire », a déclaré Daphne Hoogenboom, responsable de la communication marketing et des médias chez KLM. « À l’occasion de notre 100e anniversaire, nous voulions aussi mettre en lumière nos jeunes passagers. En combinant le contenu le plus agréable du Quest Junior avec des informations fascinantes et des articles informatifs sur KLM, le magazine a remporté un franc succès. Les premières réactions des enfants à bord sont les suivantes: incroyablement enthousiastes ! »

©KLM

Qantas commence à tester des vols très long-courriers de 20 heures

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Une fois terminé, le vol d’essai Qantas reliant New York à Sydney ce week-end sera le vol le plus long sans escale jamais entrepris par une compagnie aérienne commerciale.

Qantas Airways a ainsi entamé les trois mois de tests de son vol «ultra-long courrier» proposé – un vol sans escale de 20 heures entre Sydney et New York ou Londres. En utilisant un Boeing 787-9 Dreamliner, le transporteur basé en Australie testera à la fois les bases solides de la résistance de l’avion, ainsi que le niveau de tolérance des passagers au cours de presque une journée complète de vol. Le vol d’environ 19h30 deviendra le plus long du monde en termes de temps et de longueur avec 10 563 milles. Pour ce vol d’essai, seules 40 personnes sont à bord. Une équipe de chercheurs testera la vigilance et les performances des pilotes ainsi que le niveau de sommeil et l’impact sur la santé des passagers.

Il s’agit de l’un des trois vols de recherche que la société effectue sous le titre « Project Sunrise » pour voir l’impact des vols très long-courriers sur les pilotes et les membres de l’équipage. Les vols transporteront environ 50 passagers et membres d’équipage. Des systèmes vidéos ont été embarqués à l’intérieur du poste de pilotage, afin d’observer tout le déroulement du vol. Quatre pilotes participeront à l’étude, prenant en charge le vol à tour de rôle. Ils sont tous sur le pont d’envol pour le décollage et l’atterrissage, mais pendant la phase de croisière du vol, ils formeront en fait deux paires et alterneront leurs horaires de sommeil tout au long du vol. Des chercheurs du Centre de recherches sur la vigilance, la sécurité et la productivité (Alertness CRC) et le Centre Charles Perkins de l’Université de Sydney étudient les impacts.

«La science fondamentale des rythmes circadiens nous a appris qu’une différence de temps plus grande entre les lieux de départ et d’arrivée et d’aller vers l’est plutôt que l’ouest a tendance à amener les gens à se sentir plus en décalage horaire», explique Stephen Simpson, directeur académique du Charles Perkins Centre de l’Université de Sydney. « Les vols à très longue distance soulèvent de nombreuses questions de bon sens sur le confort et le bien-être des passagers et des équipages. Ces vols vont fournir des données précieuses pour vous aider à y répondre. Pour les clients, la clé sera de minimiser le décalage horaire et de créer un environnement propice à un vol reposant et agréable. Pour l’équipage, il s’agit de recourir à la recherche scientifique pour déterminer les meilleures opportunités de promouvoir la vigilance lorsqu’ils sont en service et de maximiser le repos pendant leur temps libre sur ces vols », indique le directeur général de Qantas Group Alan Joyce.

Mais cela doit aussi avoir un sens financier pour Qantas. L’avion aura probablement besoin de réservoirs de carburant supplémentaires à l’extérieur, et la configuration de la cabine devra être modifiée afin de vendre davantage de sièges de classe Premium et de classe Affaires.


Faillites aériennes en France : le SNPNC appelle à manifester le 21 octobre

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Le SNPNC-FO et la FEETS-FO appellent tous les salariés des compagnies Aigle Azur et XL Airways à se rassembler lundi 21 octobre devant le Ministère de l’Economie et des Finances.

Ce  rassemblement prévu au 139, rue de Bercy à partir de 14h vise à mettre  l’État devant ses responsabilités après la  double liquidation judiciaire ayant frappé Aigle Azur et XL Airways les 28 septembre et 5 octobre derniers avec pour conséquence la perte de près de 2000 emplois. « Alors que le gouvernement, par la voix du nouveau  Secrétaire  d’État  aux  transports,  Jean-Baptiste  Djebbari  déclarait  mettre  tout  en œuvre pour trouver des repreneurs et affichait une pleine confiance sur le niveau de reprise des emplois, rien ne s’est concrétisé, et nos collègues se retrouvent sans la moindre garantie pour leur avenir et celui de leurs familles.  Cette carence des pouvoirs publics est d’autant plus scandaleuse qu’elle fait suite à une inaction antérieure coupable », déplore les syndicats. 

« S’agissant d’Aigle Azur, comment les pouvoirs publics et la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) ont-ils pu ignorer le déficit abyssal que la Direction et les actionnaires de cette Société ont généré ?  Ce laisser-aller a conduit à l’absence de toute trésorerie pour négocier un véritable PSE. Quant à XL Airways, société saine et viable ayant vocation à se pérenniser, elle a été victime de la concurrence déloyale de compagnies étrangères low-cost pratiquant un dumping social effréné. Ce dumping social est non seulement toléré, mais aussi encouragé par la DGAC qui permet  à  ces  compagnies  d’ouvrir  des  bases  d’exploitation  en  s’exonérant  d’appliquer  la réglementation française en matière de rémunération et de conditions de travail. Le Ministre de l’Économie lui-même en appelle à la Commission européenne pour sanctionner ces pratiques déloyales. Mais qu’ont-ils fait avant ?  Aujourd’hui la coupe est pleine et la disparition du transport aérien français clairement programmée. »

L’objet  du rassemblement  est  de  demander  au  gouvernement  d’assumer  ses  « lourdes responsabilités »  et  de  mettre  tous  les  moyens  financiers  en  œuvre  pour  obtenir  des mesures sociales à hauteur des dommages subis par chacune et chacun des salariés des compagnies aériennes mises en liquidation.

©Aigle Azur

737 MAX : Boeing soupçonné d’avoir caché des documents

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D’après de nouvelles révélations fracassantes, Boeing aurait induit la Federal Aviation Administration (FAA) en erreur quant à la sécurité de son avion 737MAX.

Une série de messages, publiés par le New York Times, entre deux employés de Boeing en 2016, un an avant sa certification, fait part de leurs préoccupations concernant le système anti-décrochage MCAS, à l’origine des futurs crashs de Lion Air et d’Ethiopian Airlines. Le principal message d’inquiétude est venu du pilote de Boeing, Mark Forkner, qui a piloté l’aéronef. Dans un échange de mails de novembre 2016, il dénonce que le MCAS rend difficile l’avion à piloter en simulateur. Il « déraille dans le sim (le simulateur) ». Et de poursuivre : « Bon je t’accorde que je suis nul en pilotage mais ça c’était scandaleux ».

Son collègue, Patrik Gustavsson, lui répond alors qu’il va falloir actualiser les instructions dans le manuel de vol. Or, Mark Forkner demandera à la FAA  de ne pas faire mention du MCAS dans le manuel, requête qui sera acceptée. « En gros, ça veut dire que j’ai menti aux régulateurs (sans le savoir) », répond alors Mark Forkner, ce à quoi son collègue ajoute, « ce n’était pas un mensonge, personne ne nous avait dit que c’était comme ça ».

Steve Dickson, l’administrateur de la FAA, a envoyé une lettre au directeur général de Boeing, Dennis Muilenberg, le sommant de s’expliquer sur le fait de ne pas avoir divulgué ces informations. «Hier soir, j’ai examiné un document concernant le fait que Boeing a remis au ministère des Transports tard hier soir», écrit-il. «Je comprends que Boeing a découvert le document dans ses dossiers il y a des mois. Je compte sur votre explication immédiate concernant le contenu de ce document et le retard pris par Boeing à divulguer le document à son autorité de réglementation en matière de sécurité ».

« Au cours des derniers mois, Boeing a coopéré de manière volontaire avec l’enquête du comité de la Chambre des transports et de l’infrastructure sur le 737 MAX, a répondu l’avionneur américain dans un communiqué. Dans le cadre de cette coopération, nous avons porté aujourd’hui à la connaissance du Comité un document contenant les déclarations d’un ancien employé de Boeing. Nous continuerons de coopérer avec le comité tout au long de son enquête. Et nous continuerons de suivre les directives de la FAA et des autres régulateurs mondiaux, alors que nous travaillons à remettre le 737 MAX en service en toute sécurité.»

M. Muilenburg, qui a été déchu de son titre de président du conseil d’administration et n’est plus que directeur général, doit s’attendre à de prochaines semaines mouvementées puisqu’il doit être entendu le 29 octobre devant le Sénat américain, puis le lendemain à la Chambre des représentants. Cet épisode représente un ultime revers dans la re-certification de l’avion, les autorités américaines espérant sa reprise dans les airs avant la fin de l’année 2019. L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a malgré tout informé la FAA qu’elle n’était pas satisfaite de la démonstration effectuée par cette dernière et Boeing pour prouver la fiabilité du nouveau système de contrôle de vol.

©Boeing

Qatar Airways et LATAM Airlines se rapprochent toujours plus

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Qatar Airways et LATAM Airlines Brazil ont élargi leur accord de partage de code, entré en vigueur le 15 octobre.

Le partenariat renforce la connectivité entre le hub de Qatar Airways basé à Doha via les hubs de LATAM à São Paulo Guarulhos (Brésil) vers des destinations situées au Brésil et en Amérique du Sud, notamment Rio de Janeiro, Brasilia, Curitiba (Brésil); Lima (Pérou) et Bogota (Colombie). Les passagers LATAM pourront emprunter les vols de Qatar Airways via Doha et relier plus de 25 destinations au Moyen-Orient, en Afrique de l’Est et en Asie du Sud, y compris le Vietnam, la Malaisie et Singapour.

Qatar Airways a commencé à desservir le Brésil en 2010 avec des vols Doha-Sao Paulo qui assurent la liaison avec Buenos Aires, en Argentine. En août 2017, Qatar Airways a annoncé un accord de partage de code unilatéral avec LATAM Airlines Brazil. «Depuis 2017, Qatar Airways a été témoin des avantages considérables apportés par la coopération en partage de code, offrant aux passagers une connexion transparente entre l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient et l’Asie », a commenté Akbar Al Baker, PDG de Qatar Airways Group.

Qatar Airways et LATAM sont membres de l’alliance Oneworld. Cependant, LATAM est en train de quitter Oneworld après que Delta Air Lines, membre de l’alliance SkyTeam, a pris une participation de 20% dans LATAM, le 26 septembre dernier, afin d’étendre sa présence sur les liaisons entre l’Amérique du Nord et l’Amérique latine. Qatar Airways, qui envisage toujours de retirer son adhésion à l’alliance Oneworld, détient une participation de 10% dans LATAM. Reuters a rapporté cette semaine que Qatar Airways envisage d’augmenter cette part à 20% si l’occasion se présente.

©LATAM

Turkmenistan Airlines autorisée à reprendre ses vols vers l’UE

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Après avoir été bannie de l’Europe par l’EASA pour des raisons de sécurité, la compagnie Turkmenistan Airlines a de nouveau été autorisée à reprendre ses vols européens grâce à l’aide de Lufthansa Consulting.

À la suite d’un projet commun mené depuis février de cette année avec Lufthansa Consulting, Turkmenistan Airlines (TUA) a confirmé sa nouvelle conformité à toutes les exigences techniques relatives aux opérations aériennes d’exploitants de pays tiers dans l’Union Européenne. La compagnie aérienne prévoit de reprendre ses vols vers l’Europe d’ici fin octobre, en commençant par la route Ashgabat – Francfort.

Après un audit sur place effectué par les inspecteurs de l’AESA à Ashgabat au Turkménistan à la fin du mois de septembre, l’Agence européenne de la sécurité aérienne a de nouveau autorisé le 11 octobre 2019 le statut de transporteur aérien de la compagnie nationale du Turkménistan. La réhabilitation de la compagnie aérienne a commencé par une évaluation des problèmes spécifiques, suivie de l’élaboration d’un plan de reprise durable. Au cours de la mission, les experts de Lufthansa Consulting et une équipe dédiée de Turkmenistan Airlines, spécialisés dans les domaines de la qualité, de la sécurité, des opérations de vol et de la maintenance, ont travaillé de concert sur les changements de système de gestion requis et sur la mise en œuvre pratique. «L’opérateur doit encore accomplir certaines tâches pour assurer la mise en œuvre durable de ces mesures et Lufthansa Consulting se réjouit de poursuivre cette coopération fructueuse», a déclaré le Andreas Jahnke, directeur général de Lufthansa Consulting.

Sa seule flotte passagers (hors cargo et VIP) compte 17 appareils incluant Boeing 737, 757 et deux 777-200LR. Côté fret, elle exploite 8 Ilyushin Il-76TD. En juin 2019, elle a signé pour ajouter un autre 777-200LR (Long Range) à sa flotte avec une livraison prévue en janvier 2021.

Le 20 octobre 1911 dans le ciel : Gilbert Le Lasseur de Ranzay affronte les Apennins

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Histoire de l’aviation – 20 octobre 1911. C’est l’aviateur de nationalité française, originaire de Nantes, Gilbert Le Lasseur de Ranzay qui va s’illustrer dans le ciel dans la matinée de ce vendredi 20 octobre 1911, en affichant à son palmarès la traversée des Apennins. Un bel exploit pour le pilote qui malheureusement n’aura pas le temps d’écrire d’autres belles pages de l’aviation, puisque moins de trois mois plus tard, une fièvre typhoïde l’emportera.
Il est 9 h 30 quand Gilbert Le Lasseur de Ranzay décide de prendre son envol pour relever ce défi, décollant de Bologne, installé aux commandes de son aéroplane monoplan émanant des ateliers Blériot. A ses côtés ayant pris place un passager : le baron della Noce pour effectuer ce raid par la voie des airs, avec le franchissement de la chaîne montagneuse au niveau du col de Montepiano, culminant à 800 mètres.
Au terme de 60 minutes de vol, soit 70 kilomètres de couverts, les deux hommes vont parvenir à leurs fins, la chaîne des Apennins qui s’étend sur 1 000 kilomètres du nord au sud de l’Italie étant vaincue.

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